Bercy souhaite ouvrir la vente de certains médicaments à la concurrence

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Un rapport de l’Inspection Générale des Finances indique la fin à venir du monopole des pharmaciens sur la vente de certains médicaments.

Et s’il devenait possible d’acheter du Doliprane au supermarché du coin ? Selon un rapport mentionné par Les Échos, c’est ce que souhaiterait l’Inspection Générale des Finances (IGF). Cette dernière préconiserait en effet de casser le monopole des pharmaciens sur la vente de certains médicaments, parmi lesquels le Doliprane, le Spasfon, ou encore le Fervex, afin d’en faire baisser les prix pour les consommateurs.

Remédier à l’augmentation du prix des médicaments non-remboursables

Dans son rapport, l’IFG souligne que le prix des médicaments non-remboursables avait augmenté de 3% par an en moyenne depuis 1998, soit une augmentation deux fois plus rapide que celle du coût de la vie en 15 ans. Cette hausse, qui vise à compenser la baisse du prix des médicaments remboursables, est jugé "parfois disproportionnée par le rapport", selon Les Échos – une enquête de l’UFC-Que Choisir avait ainsi dévoilé que le prix de l’aspirine UPSA pouvait varier de 1,30€ à 4,95€ selon la pharmacie.

Ouvrir la vente de certains médicaments non-remboursables, par exemple aux supermarchés, devrait permettre une baisse des prix en créant une concurrence entre pharmacies et autres lieux de vente de médicaments. C’est toutefois le gouvernement qui devrait prendre la décision finale de casser le monopole des pharmaciens, alors que la Ministre des Affaires Sociales avait exprimé son opposition à une mesure similaire en décembre.

Sources : Les Échos, Le Monde, Huffington Post