La "garantie jeunes" : une allocation pour faciliter l’entrée dans la vie active

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La rentrée de septembre s’accompagnera du lancement de "la garantie jeunes" : une allocation mensuelle de 450 euros destinée au jeune en situation précaire. Toujours dans le but de faire de la jeunesse une priorité, le gouvernement Ayrault souhaite accompagner au mieux les jeunes vers l’insertion professionnelle.

Avec un taux de chômage de 26,5 % concernant la tranche d’âge des moins de 25 ans en France, ce nouveau dispositif a pour but d’assurer une allocation pour les jeunes en difficulté tout en les épaulant dans leur insertion professionnelle. La garantie jeunes s’appuie techniquement sur un dispositif déjà existant pour les jeunes, le CIVIS.

Une allocation équivalente au RSA

La garantie jeunes est une allocation financière destinée aux jeunes en situation précaire entre 18 et 25 ans. Dans le but de les aider à s’intégrer dans la vie active, ce nouveau dispositif propose aux jeunes isolés, sans ressources et ne pouvant bénéficier du RSA, un montant de 450 euros par mois – soit une somme similaire au revenu de solidarité active.

Cette allocation prend la forme d’un contrat d’un an renouvelable entre le service public de l’emploi et le jeune. En échange d’un accompagnement régulier vers un emploi ou une formation, le jeune recevra son allocation pendant ses périodes d’inactivité.

10 départements à l'essai dès la rentrée 2013

L’expérimentation de ce dispositif débutera dès la rentrée prochaine et ne concernera que 10 000 jeunes répartis dans 10 départements ayant répondu à l’appel du Gouvernement. Parmi eux on compte : les Bouches-du-Rhône, la Seine-Saint-Denis, le Vaucluse, le Lot-et-Garonne, la Réunion, l'Allier compris dans le Puy-de-Dôme, le Finistère, l'Eure, l'Aude et les Vosges. 

À terme, l’objectif est d’atteindre près de 100 000 contrats. Pour ce faire, les dix prochains territoires ont d’ores et déjà été choisis pour 2014. Parmi eux : on compte l’Essonne, la Seine-Maritime, le Pas-de-Calais, la Dordogne, l’Ille-et-Vilaine, la Savoie, l’Oise, l’Aisne, l’Isère et la Creuse. Ce dispositif pour l'heure en expérimentation sera ensuite évalué afin de décider si le projet doit s’étendre à la France entière ou non.

Source : Europe1