Impôts, salaires des fonctionnaires : tout ce que vous devez savoir sur le plan 2014 – 2017

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Mercredi, le gouvernement a présenté son "programme de stabilité", à savoir les prévisions budgétaires 2014- 2017. D'une part, les fonctionnaires devront encore attendre pour voir leurs salaires augmenter, tandis que le déficit public devrait quant à lui redescendre à 3 % à compter de 2015.

Comment réaliser 50 milliards d'économie, faire repartir la croissance et réduire le chômage ? Pour répondre à cette question, le gouvernement a présenté mercredi un programme de stabilité, validé en conseil des ministres. En substance, celui-ci correspond aux prévisions de l'économie française pour 2014 – 2017. Tour d'horizon.

Une baisse des impôts prévue à partir de 2015

À compter de l'année prochaine, les prélèvements obligatoires vont baisser, notamment sous l'effet des allègements fiscaux annoncés pour les ménages et pour les entreprises.

Fonctionnaires : il faudra encore patienter pour les hausses de salaires

Comme le souligne le programme adopté mercredi, le point d'indice, utilisé comme base de calcul des salaires des fonctionnaires, est gelé jusqu'en 2017. De fait, les 5,5 millions de fonctionnaires participeront donc bien à "l'effort d'économie nécessaire pour stabiliser la valeur du point d'indice de la fonction publique". À noter qu'il n'est pas prévu de revenir sur ce gel en cas d'amélioration de la conjoncture économique.

Le déficit public devrait descendre à 3 % en 2015

Le gouvernement souhaite ramener le déficit public à 3 % du Produit intérieur brut (PIB) dès cette année. En parallèle de cette baisse (protection sociale, collectivités locales, État, etc.), qui devrait continuer jusqu'en 2017 (objectif : 1,3 % du PIB), le gouvernement mise sur un déficit structurel, autrement dit indépendant de la conjoncture, de 2,1 % du PIB en 2014, 1,2 % en 2015 et 0,3 % en 2017.

3 milliards d'euros d'économie en sus pour les dépenses de santé

Les dépenses de santé ne devraient pas augmenté de plus de 2 % en moyenne par an de 2015 à 2017, autrement dit un niveau aussi bas qu'en 1997. Par ailleurs, la hausse des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) devrait être de 2 % en moyenne sur cette même période, contre 2,4 % en 2014. Une économie qui correspond à environ 3 milliards d'euros, selon le gouvernement. Ainsi, l'assurance maladie doit parvenir d'ici 2017 à une économie de 10 milliards d'euros.

Sources : lexpress, ouest-france, liberation