Trouverez-vous des méduses sur la plage de vos vacances ?

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C'est la hantise de nombreux vacanciers : depuis quelques années, en Méditerranée mais aussi sur la côte atlantique, les méduses ont tendance à se multiplier. Mais pour éviter toute mésaventure, vous êtes-vous demandé si ces dernières avaient élu domicile dans les zones de baignade où vous vous rendez ?

C'est bien connu, l'été est la période idéale pour les rencontres. Toutefois, s'il y en a bien une dont on se passerait bien, c'est la méduse. Il faut dire que cette dernière peut non seulement piquer, mais également paralyser et même entraîner des noyades. Sur les bords de mer, les méduses sont ainsi devenues les bêtes noires des vacanciers, aussi bien en Méditerranée que sur la côte atlantique. Reste que si leur augmentation est indéniable, ce phénomène serait délicat à évaluer, notamment parce que les méthodes de recensement se voient entraver par les caractéristiques intrinsèques de l'espèce, qui à l'inverse des poissons et autres algues, est transparente. Une particularité qui vaut d'ailleurs bien des mauvaises surprises aux baigneurs.

Une augmentation de méduses à prévoir sur les plages du Sud-Est

À noter que si ces animaux marins sont particulièrement passifs et ne poursuivent pas de proie, ils possèdent néanmoins des cellules venimeuses disposant de récepteurs à même de capter les messages chimiques de la peau, ce qui provoque l'expulsion du dard. Or, celui-ci peut alors pénétrer en profondeur dans la peau et injecter le venin, ce qui entraîne une forte douleur, comparable à une brûlure ou une décharge électrique. Pour la plupart sans conséquences, les piqûres de méduse n'en sont pas moins désagréables et peuvent être à l'origine d'allergies.

Pour limiter ce type de complications, l'idéal est donc de se renseigner via les postes de secours du lieu de baignade au sujet de l'éventuelle présence de méduses. En outre, vous pouvez également jeter un œil sur la carte de l'observatoire des méduses de Méditerranée, qui souligne notamment des arrivées dans le Sud-est, ou les derniers signalements dans les mers d'Europe de l'ouest.

Quelques règles simples

De manière générale, afin d'éviter tout désagrément, il faut veiller ne pas se baigner au milieu des méduses, à ne pas jouer avec et à empêcher les enfants d'en faire autant, comme le souligne le site mer-littoral.org. De même, il ne faut surtout pas toucher une méduse échouée ou un objet entré en contact avec celle-ci, et ce même si l'animal est mort depuis un moment, car son venin est toujours actif. Par ailleurs, le site de la Croix-Rouge invite à porter des sandalettes en plastiques sur les rochers et au niveau des zones à risques.

Que faire en cas de piqûre ?

Enfin, en cas de piqûre, il est conseillé de ne pas utiliser, contrairement aux idées reçues, de liquides agressifs comme le vinaigre, l'urine, l'alcool ou encore la salive afin de nettoyer une plaie. En outre, il est aussi important d'éviter le contact avec de l'eau douce, qui peut "faire éclater les cellules venimeuses", selon santemagazine.fr, en préférant l'eau de mer. Aussi, le portail d'observation de méduses en Méditerranée invite à retirer le plus vite possible, avec une pince ou tout autre objet  à portée de main (coquillage, plastique, papier, etc.) les fragments toujours sur la peau, et ce avant de rincer. Quoi qu'il en soit, il est crucial de ne surtout pas frotter la zone piquée.

Pour sa part, le site de la Croix-Rouge conseille de recouvrir, après rinçage à l'eau de mer, la plaie. Puis d'attendre qu'elle sèche pour ensuite retirer le "cataplasme" à l'aide d'un objet  rigide pour se débarrasser des parties urticantes. En cas de douleur sur le long terme, il est possible de recourir à un antalgique de type paracétamol, ou de se tourner vers un médecin. Dernière chose : une quinzaine de jours peut être nécessaire pour que les marques cutanées disparaissent complètement.