3 dispositifs finalement restés inchangés au 1er janvier

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Les sacs plastiques jetables sont finalement toujours d'actualité dans les supermarchés en ce début 2016...
Les sacs plastiques jetables sont finalement toujours d'actualité dans les supermarchés en ce début 2016...

Un certain nombre d’engagements ne sont en définitive pas entrés en application au 1er janvier. C’est le cas de l’interdiction des sacs plastiques jetables, des doggy bags obligatoires dans les restaurants ou encore de la mise en place de la pastille verte pour les conducteurs. Tour d’horizon.

Malgré les changements mis en œuvre en ce début d’année 2016, quelques projets sont finalement restés dans l’ombre.

Quid de la disponibilité des pastilles pour les véhicules ?

Initialement, les personnes disposant d’un véhicule devaient pouvoir disposer dès le début 2016 d’une pastille à apposer sur leur pare-brise. Pastille dont la couleur informe du degré de pollution de la voiture en question. À ce titre, la pastille verte (uniquement pour les véhicules les moins polluants) permet de profiter de tarifs réduits en matière de stationnement, et rend possible la circulation en cas de pic de pollution.

Mais finalement, le système fait d’abord l’objet d’un test à Strasbourg et Grenoble durant trois mois. Partout ailleurs, il faudra donc attendre avant d’en disposer. À noter que les pastilles seront réparties en quatre couleurs : vert, violet, jaune et orange.

 

Les sacs plastiques à usage unique encore fournis dans certains supermarchés

Alors que la loi de transition énergétique laissait entrevoir la suppression des sacs plastique jetables en caisse, qu’ils soient gratuits ou payants, le dispositif n’a pas été appliqué. Rappelons que 17 milliards de sacs plastiques sont utilisés tous les ans dans l’Hexagone, parmi lesquels 8 milliards jetés dans la nature. Un véritable désastre pour l’environnement lorsque l’on sait qu’il faut plusieurs centaines d’années avant qu’ils ne se dégradent. Il faudra patienter jusqu’à la publication d’un nouveau décret, annoncé courant avril par Ségolène Royal, stipulant les conditions de mise en œuvre de l’interdiction.

 

Les doggy bags seulement recommandés

Contrairement à ce que laissait entendre la loi de 2011 sur les biodéchets, le tri des déchets pour les établissements en générant plus de 10 tonnes chaque année ne s’accompagne pas d’une obligation de proposer des doggy bags aux clients. Si l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie concède bien une incitation en ce sens, il n’a en réalité jamais été question d’une quelconque obligation.

 

 

Sources : boursier, metronews