4 universités françaises dans le top 100 des meilleures du monde

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L'Université d'Harvard se place à la première position du classement Shanghaï depuis 13 ans
L'Université d'Harvard se place à la première position du classement Shanghaï depuis 13 ans

Le Shanghai 2015, l’un des classements annuels des meilleures universités de la planète, a rendu son verdict. Sans surprise, l’Université de Harvard, aux États-Unis, se place en tête du podium. Mais quatre universités françaises apparaissent dans le classement.

Les facultés américaines l’emportent avec huit des dix premières places, dans le classement Shanghai 2015 rendu public vendredi 14 août par l’Université Jiao-tong.  Pour la treizième année consécutive, l’université de Harvard se hisse en haut du classement. D’ailleurs, les dix meilleures universités restent virtuellement en place, depuis l’année passée. Derrière Harvard, l’on trouve ainsi Stanford, le MIT et Berkeley, sans compter la britannique Cambridge.

À noter que le classement de Shanghai, lancé depuis 2003, s’appuie sur six critères afin de retenir 500 des 1 200 établissements enregistrés de par le monde. Parmi les critères, le Shanghai cherche notamment à connaître le nombre de Nobel se trouvant parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs reconnus dans leur discipline ou encore les publications dans les revues Science et Nature.

 

L’Université Pierre et Marie Curie, à la 36ème place

Trois universités seulement sont non américaines, au sein du top 20 : c’est le cas d’Oxford (10e), de l’Université College de Londres (18e) et de l’Institut fédéral de technologie de Zurich (20e). Du côté de la France, la mieux placée est l’Université Pierre et Marie Curie (36e). L’on trouve ensuite l’Université Paris-Sud (42e), l’École normale supérieure (ENS), 72e, l’Université de Strasbourg (89e) et celle d’Aix-Marseille (101e).

Reste que les critères du classement Shanghai sont pointés du doigt par de nombreux responsables européens. Car si le classement tient compte de la recherche et des sciences de la vie, il n’en est rien des sciences humaines et sociales. Une situation qui désavantagerait de nombreux établissements.

 

Sources : lci, lemonde