5 trucs pour avoir l'air cultivé sous la pluie

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On a beau s'en défendre, discuter de la pluie et du beau temps fait partie de ces passe-temps incontournables qu'on peine à éviter dès lors que le temps se fait maussade ou, à l'inverse, plus clément. Alors que la pluie battante n'en finit plus d'inonder une bonne partie de l'Hexagone, voici quelques petits trucs à savoir qui vous éviteront peut-être, la prochaine fois que vous serez accompagné sous un parapluie, de réciter autre chose que des poncifs.

À force de n'avoir à faire continuellement qu'à la pluie, au vent et à la grisaille, on en vient en général soit à maudire ciel et terre, soit à s'intéresser un tant soit peu aux phénomènes météorologiques – en regardant par exemple en boucle La Chaine Météo en espérant secrètement une amélioration –. Il faut dire que quitte à ne pas même entrevoir ne serait-ce qu'un rayon de soleil perçant à travers les nuages, autant essayer de comprendre le phénomène.

Quoiqu'il en soit, voici quelques trucs qui vous aideront peut-être à combler les blancs la prochaine fois que vous arpenterez une rue sous une pluie torrentielle en bonne compagnie.

Aujourd'hui encore, la Seine pourrait déborder

La Seine est-elle un fleuve aussi tranquille qu'on le croit ? Bien au contraire : cette dernière pourrait même prochainement déborder, phénomène qui s'était déjà produit en 1910 et en 2001 sous l'effet de la crue centennale (crue dont la probabilité sur une année est de 1/100). Avant que soit mis en place un système de rétention des eaux, il faudra attendre 1960. À partir de cette date, des lacs de rétention ont été façonnés de manière à retarder les éventuelles crues se dirigeant vers Paris en cas d'importants épisodes pluvieux.

Mais que se passe-t-il ces lacs de rétention débordent ? À l'heure actuelle, si une crue centennale se déclarait, les dégâts seraient bien plus considérables qu'en 1910. Compte tenu de sa très forte urbanisation, Paris est en effet bien plus vulnérable que par le passé. Au rang des conséquences potentielles liées à un tel phénomène : la privation d'électricité et d'eau potable pendant plusieurs semaines, et ce pour plus d'1 million de personnes. Catastrophe qui pourrait d'ailleurs coûter entre 20 milliards et 40 milliards d'euros à l'État.

Non, un printemps catastrophique n'amènera pas de canicule en été

Bien souvent, la plupart des gens s'imaginent qu'un printemps maussade sous tend l'arrivée prochaine d'une canicule, ou du moins d'un temps radieux au cours de l'été. Il n'en est pourtant rien. Pour autant, cet état de fait ne s'explique pas scientifiquement. Il suffit en effet de s'appuyer sur nos précédentes expériences.

Pour ce faire, il est nécessaire de se référer aux statistiques des années passées. Or, d'après ces dernières, tous les printemps frais et humides depuis 1940 ont été suivis d'été normaux. À noter en revanche qu'un printemps sec maximise considérablement le risque de canicule en été.

Une tornade, en France, c'est tout à fait possible

Saviez-vous qu'une véritable tornade s'était formée aux alentours de Toulouse, le 29 avril 2012 ? D'après La Chaine Météo, un  tel phénomène a pu se produire grâce à un "contexte synoptique d'instabilité modérée, avec un cisaillement de vent très important, autrement dit avec variation en vitesse et direction du vent avec l'altitude".

Pour faire simple, il faut retenir qu'une supercellule sur trois est à l'origine d'une tornade. Et dans certaines situations, quand le courant ascendant est suffisamment puissant et que des tourbillons sont déjà existants, un tourbillon peut petit à petit devenir une tornade. Dans la plupart des cas, les vents générés par ces tornades ne dépassent pas les 180 km/h.

La météo, ça affecte le moral

On s'en aperçoit sans vraiment en prendre directement conscience : la météo influence fortement notre humeur et par extension notre moral. Si vous saviez jusqu'à présent que le soleil procurait de la vitamine D et que le manque de soleil combiné avec la fraicheur et le vent avaient la fâcheuse tendance à faire perdre patience, vous ignorez sans doute que cette impatience est liée à la sécrétion de cortisol.

L'augmentation de l'hormone corticostéroïde dans notre organisme contribue en effet fortement à favoriser le stress. Moralité : mieux vaut prendre le mauvais temps avec le sourire plutôt que de se laisser gagner par un taux de cortisol trop élevé.

La légende des Saints de Glace, un mythe plus vrai que nature

Tous les ans, les Saints de glace sont célébrés les 11, 12 et 13 mai. Il y a de nombreuses années, une bonne partie des agriculteurs situés dans les régions du nord de la méditerranée avaient pour coutume de prier trois saints de façon à ce qu'ils protègent leurs plantations des intempéries du mois de mai – alors sujet aux baisses de températures et aux gels fréquents –.

Or, il n'était pas rare, chaque année à cette période, que de nombreuses récoltes situées dans les régions montagneuses subissent les affres du gel jusqu'à la fin du mois de mai. À l'époque, les astrophysiciens expliquaient ce phénomène en indiquant qu'à la mi-mai, des résidus de planète contribuaient largement à masquer une partie des rayons du soleil et donc à entrainer une chute des températures.

Pour autant, à l'heure d'aujourd'hui, cette période a été avancée de plus d'un mois. Résultat : le mois de mai présente de moins en moins de risques pour les plantations.

Sources : La Chaine Météo, HuffPost, Rue89, Guardian