L'Agence spatiale européenne voudrait créer un "village sur la Lune"

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L'ESA projette d'installer dans les décennies futures un
L'ESA projette d'installer dans les décennies futures un "village" sur la Lune

L’Agence spatiale européenne (ESA), qui s’étonne qu’aucun humain n’ait posé le pied sur la Lune depuis 1972, voudrait créer une sorte de "village" sur le satellite naturel de la Terre. Un projet qui serait rendu possible grâce au travail des robots.

Il y a 46 ans, Neil Armstrong et Buzz Aldrin étaient les premiers hommes à poser le pied sur la Lune lors de la mission Apollo 11. Or, depuis 1972, aucun humain n’a réitéré l’expérience. Au grand dam de l’ESA, dont le rêve est désormais d’installer un "village" sur la Lune pour y favoriser le prochain retour de l’Homme. Ce projet est en tout cas défendu par le nouveau directeur général de l’ESA, Johann-Dietrich Wörner. À l’occasion du 66e Congrès international d’astronautique (IAC), qui se tenait à Jérusalem il y a peu, ce dernier a détaillé son dispositif.

 

Pas un véritable village mais une mission internationale

Par "Moon village", Wörner n’entend pas un village classique intégrant des écoles, des maisons ou encore des églises. Le porte-parole de l’ESA a souligné que le concept s’apparente davantage à une coopération internationale rendant notamment possible des missions sur la face cachée de la Lune. En pratique, l’ensemble des équipements installés sur le satellite naturel de la Terre ne se situerait en outre pas nécessairement au même endroit.

 

Quid de la suite de l’aventure ISS ?

Wörner a d’autre part mis en évidence que la mission de la Station spatiale internationale (ISS), lancée en 1998, se terminerait aux alentours de 2024. Or, que se passera-t-il ensuite ? À ce titre, le directeur de l’ESA juge qu’il est temps de réfléchir aux projets futurs, et pourquoi pas à un village lunaire. À noter que la construction de ce dernier pourrait dans un premier temps être menée par des machines, pour faciliter l’arrivée d’astronautes et autres chercheurs.

 

Sources : liberation, leparisien