Assurance-vie : 3 raisons d’opter pour le placement favori des Français

Publié le  - Mis à jour le 

Face à l’effondrement du taux du livret A, le temps ne serait-il pas venu d’opter pour l’assurance-vie ? Si beaucoup hésitent encore, le dispositif ne manque incontestablement pas d’attraits. Explications.

De prime abord, la plupart ignorent les atouts de l’assurance-vie, désormais devenu le placement favori des Français. Mais comme le soulignent les spécialistes, ce produit est en réalité aussi souple qu’un compte bancaire, à la différence près que celui-ci est subordonné par le code des assurances. Tour d’horizon de cette boîte à outils.

Bénéficier de taux importants sans difficultés

En moyenne, l’assurance-vie fait bénéficier d’un taux de près de 3 % (de 2,6 à 4 % l’an passé en fonction des placements) et son plafond est sans limite. Une configuration qui a de quoi laisser songeur à l’heure où le livret A ne dépasse pas les 1 %, depuis août dernier. Et contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, l’épargne reste disponible. Le détenteur peut donc librement réaliser des retraits lorsqu’il le désire, ou presque. Toutefois, il est préférable de conserver quelques liquidités sur son livret A pour faire face aux urgences, car l’opération nécessite 10 à 15 jours. En outre, il faut savoir que les fonds sont garantis, ce qui permet de ne pas perdre sa mise.

Contourner légalement les impôts sur les plus-values

À condition de garder le contrat plus de huit ans, l’imposition sur les plus-values cesse. Quoi qu’il en soit, le propriétaire de l’assurance-vie peut alors effectuer des retraits quand il le souhaite. Il devra déclarer ses gains, mais n’aura rien à payer dessus (excepté les prélèvements sociaux) s’il fait partie des 50 % de contribuables non imposables. Mais même dans la pire des situations, après impôt, le rendement s’élève à 2 % - c’est deux fois plus que le livret A.

Exit les droits de succession

Le contrat offre la possibilité à son possesseur d’identifier des bénéficiaires qui obtiendront son capital à l’issu de son décès. Ces derniers n’auront alors aucun droit de succession à payer si les versements sont réalisés avant 70 ans. De cette façon, 152 000 euros peuvent être transmis par bénéficiaire. Une exonération également valable dans le cas où la personne concernée n’est pas un héritier direct ou s’il est extérieur à la famille.

Sources : letribune, lesechos