Chiens : ils permettraient aux enfants de mieux combattre les maladies

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Les chiens bonifieraient la santé des enfants
Les chiens bonifieraient la santé des enfants

Au cours de l'American Academy of Pediatrics National Conference & Exhibition, qui s’est tenu à Washington, des chercheurs ont prouvé l’effet positif de la TAA sur les enfants malades. La Thérapie Assistée par l’Animal est populaire aux États-Unis, mais reste peu connue en France. Il est désormais prouvé que les chiens favorisent la guérison des enfants malades.

Outre-Atlantique, les chiens sont sollicités en complément de soins pour traiter certaines maladies touchant les enfants. Une étude menée par des scientifiques américains a permis de mettre en évidence l’efficacité de la thérapie assistée par l’animal (ou zoothérapie).

L’étude a porté sur 68 enfants âgés de 3 à 17 ans et provenant de 5 établissements hospitaliers différents. Les patients sélectionnés souffrent d’un cancer et ont été répartis en deux groupes. Ceux appartenant au groupe bénéficiant de la TAA ont été amenés à caresser un chien, à lui parler et à lui donner des ordres simples. Les scientifiques ont ensuite mesuré le rythme cardiaque, la tension artérielle et l’anxiété des enfants en contact avec l’animal avant de faire de même avec le second groupe de malades. Les données recueillies confirment objectivement les effets bénéfiques de la présence du chien sur les patients.

Des effets positifs sur les patients et leurs parents

Les tests effectués sur les enfants des deux groupes ont permis de constater que ceux ayant bénéficié de la TAA avaient une pression sanguine et un rythme cardiaque stables. Ils étaient également plus calmes que ceux du groupe témoin. Des mesures ont également démontré que les parents des enfants visités par le chien étaient moins anxieux que ceux des patients du groupe témoin. “Cette étude est une étape importante dans la compréhension des bénéfices offerts par le lien entre les humains et les animaux”, a déclaré le Dr McCullough, coauteur de cette étude. La zoothérapie a de beaux jours devant elle, d’autant plus qu’il a déjà été prouvé que le facteur psychologique optimise les résultats d’un traitement.

 

Sources : sciencesetavenir, douglas.qc