Cirques : d'où viennent-ils ?

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Cirque : d'où viennent-ils ?
Cirque : d'où viennent-ils ?

En Chine, des dessins vieux de 4 500 ans montrent des acrobates, des jongleurs, des équilibristes et des dresseurs d’animaux en plein exercice de leur art. Dans l’antiquité, les Romains raffolaient également des spectacles gratuits proposés dans les cirques que comptait la cité.

Les saltimbanques commencèrent à envahir les foires dès le moyen-âge, voyageant de ville en ville. Petit à petit, des calendriers furent établis dans les grandes villes européennes. Cependant, gare aux artistes trop habiles, qui pouvaient être accusés de sorcellerie et finir sur le bûcher...

Le cirque au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, le cirque désignait un spectacle réunissant des exercices d’adresse, de force, d’équitation, de dressage d’animaux et des numéros de clown. Les saltimbanques, souvent d’origine italienne, parcouraient l’Europe et se produisaient dans des petits théâtres ou sur les parvis des cathédrales.

Le cirque moderne

En 1768, un jeune soldat anglais dénommé Philip Astley jeta les bases du cirque moderne en aménageant une piste circulaire à ciel ouvert adaptée aux exercices équestres. En 1779, il eut l’idée de construire un amphithéâtre et de présenter des numéros de funambules, d’acrobates et de clowns en plus des prestations des cavaliers.

Le cirque ambulant

De nombreux cirques calqués sur le modèle d’Astley virent le jour, notamment l’amphithéâtre équestre de Charles Hugues baptisé “The Royal Circus”. Plusieurs troupes ont contribué à populariser le cirque durant les 3 premières décennies du XIXe siècle, notamment celles de Franconi et de De Jean en France, Andrew Ducrow en Angleterre, Christophe De Bach en Allemagne et John Robinson en Amérique.

Le cirque d’aujourd’hui

Si les numéros de cirque comprennent toujours des exercices d’équitation, d’adresse et de clowns, les spectacles avec des animaux sont désormais interdits dans de nombreux pays tels que la Finlande, la Belgique, le Danemark ou la Grande-Bretagne. De nombreuses villes françaises refusent également les numéros de dressage d’animaux à l’exemple de Bagnolet, Ajaccio, Montreuil, Chartres ou Truchtersheim. En effet, la communauté scientifique internationale reconnaît la sensibilité des animaux. Il est surtout reproché aux cirques la violence des méthodes de dressage utilisées.

Sources : cirque-autour.com, letheatre-narbonne.com, francetvinfo.fr

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