Quand la combinaison chaussettes + urine donne de l’électricité !

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Des chaussettes imbibées d'urine pour produire de l'électricité ?
Des chaussettes imbibées d'urine pour produire de l'électricité ?

Des chercheurs britanniques et italiens ont repoussé les limites du possible avec une trouvaille permettant de produire de l’électricité : une paire de chaussettes préalablement mouillée avec de l’urine. Ce nouveau système, très ingénieux, permet de produire facilement de l’électricité bon marché. Il suffit d’imbiber des chaussettes avec de l’urine, puis de marcher avec pour produire du courant.

On savait déjà que boire son urine est possible en cas de situation extrême. Des scientifiques ont également démontré qu’elle peut fournir de l’énergie électrique pour une balise de détresse, par exemple. C’est Loannis Leropoulos qui est à l’origine de cette découverte publiée dans la revue IOP Science. Il a mené ses recherches avec son équipe de la University of the West of England en collaboration avec le Center for Micro-BioRobotics.

“Il y a une tendance très forte de l’informatique vestimentaire. La capacité d’utiliser des piles à bactérie flexibles permet d’envisager toutes sortes d’applications pratiques”, explique Heather Luckarift, chercheuse américaine de la Universal Technology Corporation. La fameuse chaussette possède un système de circulation et une “vessie” qui peut contenir presque 650 millimètres cube d’urine. L’urine alimente des piles à bactérie qui produisent du courant. Ce système a déjà permis de faire fonctionner un émetteur, un téléphone ou encore un cœur imprimé en 3D.

Le choix de l’urine comme “carburant” est dû au fait que les scientifiques voulaient un appareil autonome. Ils ont alors créé une pompe manuelle connectant les piles aux chaussettes. Ainsi, il suffit de marcher pour engendrer le flux d’urine dans les chaussettes. N’importe qui pourra, en cas de nécessité, faire fonctionner aisément ce générateur de secours. Les champs d’applications pour ce nouveau procédé ne manquent pas.

 

Sources : sciencepost, fredzone