Comment profiter des repas de fêtes sans malmener son organisme ?

Publié le 

Vous avez déjà trop mangé à Noël, vous êtes de nouveau invité à fêter le nouvel An autour d’une table garnie, selon la tradition, de mets tous aussi alléchants que caloriques, et vous ne pensez pas pouvoir tenir face à la tentation ? Voici quelques conseils pour passer le cap de la nouvelle année bon pied bon œil, tout en profitant quand même des repas de fêtes.

L’apéritif.

Contrairement au petit déjeuner, qui est le repas le plus important de la journée, l’apéritif ne correspond pas à un besoin de notre organisme, mais plutôt à un besoin social, la conversation étant plus tranquille et plus agréable quand on n’est pas encore attablé, la bouche pleine. Le moment de l’apéro est toujours celui de la plus grande tentation, où tout le monde a faim et où circulent les appétissants petits canapés au foie gras ou autres produits du terroir, riches en protéines. Essayez de vous limiter aux crudités, accompagnées ou non de sauce, évitez le plus gras : canapés salés et fruits à coques.

Le repas.

Pour les fêtes de fin d’année, les cuisiniers en herbe se mettent en quatre pour nous servir leurs meilleures recettes. Inutile de les vexer en ne goûtant leurs mets que du bout des lèvres. En revanche, la gourmandise est un vilain défaut, et le pire ennemi des estomacs fragiles. Evitez de saucer votre assiette, ne pas vous resservir automatiquement, et surtout, écoutez votre organisme. Les diététiciens et nutritionnistes sont unanimes pour dire que les fruits de mer et autres crustacés sont très peu caloriques, et sont le plus souvent servis sans accompagnement, donc à privilégier si vous en avez à votre table. Lorsque votre estomac vous semble lourd, ou que votre langue devient pâteuse, ou que vous sentez moins le goût des aliments, c’est que vous approchez de la saturation, il est temps de dire "Stop"

Le dessert.

Le repas de fête, c’est bien sûr la bûche glacée, avec ses petits nains en sucre qui coupent du bois, et ces décorations censées représenter ce moment de l’année où tout tourne autour de Noël, comme les rênes et la forêt de sapins. Issue d’une longue tradition culinaire nordique, la bûche est à la fois ce qui incarne et ce qui conclut ce repas de fête. Il serait donc trop dommage de s’en priver, quand on n’y a droit qu’une fois par an. Pour éviter les problèmes de digestion et autres crises de foie, mieux vaut préférer une bûche glacée à la version pâtissière, plus lourde à digérer.

L’alcool.

De l’apéritif au dessert, la plupart des français (9 sur 10, selon un sondage Europe 1) vont boire de l’alcool pour célébrer le passage à la nouvelle année. Pour éviter de se resservir en vin sans arrêt, prévoyez un verre à eau, à côté du verre à vin. Par ailleurs, essayez de ne pas mélanger les alcools, il vaut mieux rester avec le même vin pendant tout le repas que de passer de l’un à l’autre selon les plats, même si beaucoup d’amateurs préfèreront boire du champagne à l’apéro ou avec le dessert, et du vin, blanc avec les fruits de mer, rouge avec la viande et le fromage. Quand ils se réveilleront, avec de terribles crampes d’estomac, ils ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus ! Bon réveillon !