Les Français moins consommateurs de hard-discount

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Les Français moins consommateurs de hard-discount / iStock.com - Grafner
Les Français moins consommateurs de hard-discount / iStock.com - Grafner

La crise économique a parfois ses paradoxes. Une étude menée par Kantar Worldpanel démontre ainsi que les ménages français fréquenteraient de moins en moins les enseignes de hard-discount.


Leader Price, Dia, Netto, Aldi, … autant de magasins d'alimentation au concept nouveau qui avaient séduit les Français lors de la crise de 2008, avec un nombre limité de références de produits de marque propre sur une petite surface et pour des prix d'achat fortement réduits. Aujourd'hui, la crise est toujours là mais les consommateurs ont modifié l'arbitrage de leur budget. Les Français préfèrent aujourd'hui limiter les achats d'équipements mais ne se refusent plus les achats alimentaires "plaisir". Si bien que Dia (ex-Ed) annonce une diminution de 7 % de ses ventes depuis le début d'année. En octobre 2012, le hard-discount représente 12,9 % des parts de marché global (contre 14 % en 2009).

La baisse des prix des grandes enseignes nuit aux hard dicounters

La formule du hard-discount s'épuise notamment depuis le vote de la loi de modernisation de l'économie en 2008. Par cette loi, les grandes enseignes comme Auchan et Carrefour ont été autorisées à renégocier les prix avec les industriels, entrainant de fortes baisses des prix en magasins. Elles ont également pu ouvrir des magasins d'une surface de moins de 1 000 m2 et s'installer au plus proche des consommateurs avec des commerces de proximité comme les Carrefour Market. À cela s'ajoute également le succès des formules "drive", qui font de plus en plus d'adeptes.