Grooveshark, c’est fini !

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Le service de musique en ligne Grooveshark vient de fermer sous la pression des maisons de disques
Le service de musique en ligne Grooveshark vient de fermer sous la pression des maisons de disques

Le service de musique en ligne Grooveshark a finalement fermé ses portes vendredi matin. Une fin abrupte qui intervient après de multiples rebondissements et à l’aube d’un énième procès intenté par une maison de disques.

La plateforme musicale en ligne Grooveshark a été l’un des tout premiers sites offrant la possibilité d’écouter gratuitement de la musique à la demande, le tout sans publicité sonore. Créée en 2006 par trois étudiants de l’Université de Floride, ce dispositif de streaming n’avait cessé de rencontrer des problèmes avec la justice ces dernières années. La faute à un système gratuit mais pas toujours légal. Résultat, Grooveshark a préféré en finir cette fois, à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau procès intenté par une maison de disques.

Le service rassemblait 30 millions d’utilisateurs chaque mois et avait signé de nombreux accords avec des maisons de disques indépendantes. Reste que cela n’aura pas suffit à convaincre les trois plus grandes majors. Fin avril, un tribunal de Manhattan avait validé une peine s’élevant à 150 000 dollars par morceau en infraction, soit 736 millions de dollars au total. Ce qui a poussé les créateurs de Grooveshark Andrés Barreto, Josh Greenberg et Sam Tarantino à déposer les armes. Outre le fait de renoncer à la propriété du site, des brevets et des applications mobiles, ces derniers ont également indiqué avoir effacé la totalité des œuvres couvertes par des droits d’auteur.

Dès vendredi soir, le site n’apparaissait plus dans les recherches Google. Ne reste plus qu’un message laconique en guise d’adieu.