Le ticket de métro, une espèce en voie de disparition

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Le ticket de métro parisien est amené à disparaître
Le ticket de métro parisien est amené à disparaître

Valérie Pécresse, Présidente Les Républicains d’Île-de-France et du Conseil régional de cette même région, a annoncé dans l’édition du Journal Du Dimanche du 22 mai dernier la suppression, « à l’horizon 2021 », du fameux ticket de métro parisien. En attendant la confirmation du Syndicat des Transports d’Île-de-France prévue le 1er juin prochain, voici quelques précisions concernant ce projet.

L’histoire

Lors de l’Exposition Universelle de 1900, le paiement du trajet effectué dans la capitale devait être accompagné d’un justificatif : le ticket de métro parisien était né. La première ligne reliait la porte Maillot à la Porte de Vincennes. Pour un trajet de 30 minutes, les usagers devaient alors payer 15 centimes d’anciens francs pour un billet de seconde classe et 25 centimes pour avoir le privilège d’être en première classe. Le jour de l’inauguration, 30 000 billets ont ainsi été vendus. En 1974, la fameuse bande magnétique marron apparaît et permet donc d’obtenir un « ticket chic, ticket choc ».

Aujourd’hui, 10 millions de tickets se vendent par semaine soit 600 millions par an !

Les futures nouveautés

Que vous soyez touriste ou usager habitué des transports, vous êtes concerné.

Les voyageurs occasionnels seront dotés d’un passe Navigo anonyme ou « porte-monnaie transport ». Ils pourront y charger la somme d’argent souhaitée et seront ainsi débités à chaque validation.  De plus, la carte bancaire sans contact sera acceptée par toutes les bornes de validation franciliennes.

Vous, les habitués, vous pourrez dire au revoir à votre passe Navigo « has been », et bonjour au « Smart Navigo ». Dématérialisé, vous pourrez télécharger votre forfait directement sur votre smartphone qui vous permettra de passer les portiques du métro, du RER ou de valider votre trajet en tram ou en bus.

Enfin, l’instauration d’un paiement différé est également envisagée. Le nombre de trajets sera enregistré sur la carte Navigo ou le smartphone de l’usager. À la fin du mois, en fonction de ses déplacements, il sera facturé de la tarification la plus avantageuse pour lui : à l’unité lorsqu’il y a peu de déplacements effectués ou via un forfait.

La dématérialisation des titres de transports est bien réelle, au grand dam des ésitériophiles (collectionneurs de titres de transports) comme Luc Grateau, peintre sur tickets de métro.

Publicité datant de 1981 :

 

 

Sources: lemonde.fr ; franceinfo.fr ; histoireduticketdemetro

 

 

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