Pheed : quand le réseau social devient lucratif

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Pheed serait-il un nouveau clone de Twitter ? Ce nouveau réseau social, lancé courant août par O. D. Kobo et ses six collaborateurs, fait déjà un carton aux Etats-Unis.

Le concept est simple : à l’image de son concurrent, le nombre de signes par message est limité, non pas à 140 caractères comme c’est le cas de Twitter, mais à 420.

Le dernier né du monde social interactif se distingue pourtant par une différence de taille : là où ses concurrents (Facebook, Twitter, YouTube, Instagram, Pinterrest…) offrent une gratuité d’utilisation aux utilisateurs et tirent leurs revenus de la publicité pour la plupart (dans le cas de Facebook par exemple), Pheed offre la possibilité de suivre des personnalités à condition de payer l’accès à leurs profils.

Les utilisateurs peuvent également créer une "chaîne" gratuite, comme c’est le cas de Paris Hilton.

Vers une monétisation des réseaux sociaux

Alors que Facebook, Google + ou Twitter connaissent une gratuité d’utilisation, Pheed veut commercialiser l’accès aux profils de personnalités – comme Chris Brown ou David Guetta – inscrits. Les bénéfices reviennent pour moitié au réseau social et pour l’autre partie aux individus inscrits. Cette nouvelle conception du réseau social pose deux questions importantes : l’accès gratuit et simplifié à ce type de service va-t-il disparaître ? Pheed pourra-t-il être le terrain d’informations inédites que les journalistes et les "fans" viendront chercher en payant leur obole ?

Une affaire à suivre de près à une époque où le monde des réseaux sociaux online se démultiplie et évolue rapidement.