Les pommes vendues en supermarché sont empoisonnées, selon Greenpeace

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Selon Greenpeace, les pommes vendues en supermarché renferment une cinquantaine de pesticides et sont mauvaises pour la santé, dans une certaine mesure...
Selon Greenpeace, les pommes vendues en supermarché renferment une cinquantaine de pesticides et sont mauvaises pour la santé, dans une certaine mesure...

Un rapport rendu public ce mardi par l’ONG Greenpeace révèle l’utilisation de "dangereux cocktails de pesticides" dans le cadre de la production des pommes vendues en grandes surfaces. Résultat : pas moins de trois quarts des ces fruits renfermeraient des produits considérés comme "toxiques pour la santé humaine".

Ne vous fiez pas à leur apparence en tous points calibrées, car il pourrait même s’agir d’une caractéristique révélatrice. En dépit de leur rondeur homogène et de leur peau brillante, les pommes de supermarchés regorgent en réalité de pesticides. C’est du moins ce que met en évidence une étude réalisée par Greenpeace et diffusée ce mardi.

Pour ce faire, l’association a effectué des tests sur 85 échantillons d’eau et de sol d’exploitations agricoles issus des plus importants producteurs de pommes, et ce pour douze pays européens. Résultat : 75 % des prélèvements abritent en moyenne 53 types de pesticides distincts. Or, Greenpeace affirme que 70 % de ces derniers sont toxiques d’une part pour l’être humain, et par ailleurs pour la faune sauvage.

 

La France, l’Italie, la Belgique…. gros utilisateurs de pesticides

Parmi les pays passés au crible, la France, l’Italie, la Belgique, la Pologne ou encore la Slovaquie usent et abusent des traitements agrochimiques. C’est pourquoi Greenpeace tance l’Union européenne de cesser petit à petit l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse en matière d’agriculture. En outre, six hypermarchés français sont pointés du doigt par l’association : c’est le cas d’Auchan, de Carrefour, de Casino, de Leclerc, d’Intermarché et Magasins U. Ceux-ci sont invités à soutenir les producteurs n’utilisant pas de traitements chimiques. À noter que ce constat s’intègre dans l’opération "zéro pesticide" mise en place dans l’Hexagone par Greenpeace.