« PPrama », le bilan insolite de la préfecture de police de Paris

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La dernière édition de la lettre d’information hebdomadaire de la préfecture de police PPrama, « le panorama de la PP », est parue mercredi et a été distribuée à tous ses abonnés : personnels de la préfecture, particuliers et journalistes principalement. Elle tire un rapide bilan positif de son action au cours de ses quatre années d’existence, et revient avec humour sur les articles qui ont été le plus repris dans la presse. C’est aussi l’occasion pour sa rédaction de mettre en œuvre les nouvelles orientations qui résultent d’une enquête de satisfaction menée auprès des lecteurs. C’est donc à la fois un numéro bilan, et le premier numéro d’une nouvelle formule qui sera expérimentée au cours des prochains mois.

Le numéro 249, paru le 2 janvier 2013, retrace donc l’histoire de cette lettre hebdomadaire : depuis sa première parution le 16 avril 2008, jusqu’à ce dernier numéro, PPrama est d’abord un instrument de communication interne et externe, un support d’information sur les missions et l’organisation de la PP à destination du public et des médias. Sous différentes rubriques, « A la Une », « Technologie », « Médiathèque » (où sont archivées les vidéos et les photos) et bien sûr les actualités « Insolites », sont regroupées les informations importantes de la semaine. Par ailleurs, PPrama a publié 18 éditions spéciales, pour évoquer plus en profondeur un problème ou un phénomène d’actualité, ou pour faire passer des consignes ou des conseils particuliers, par exemple « les vols de Smartphones » ou « les zones de sécurité prioritaires ».

Pour commencer l’année dans la bonne humeur, la préfecture de police publie un numéro plein de rubriques inédites, comme « la presse en parle », sur les articles les plus repris dans la presse, ou encore le « bête of », une rubrique qui reprend tous les faits divers rapportés par PPrama. Les sapeurs-pompiers doivent parfois intervenir pour attraper un animal dangereux dont la présence à Paris est surprenante : serpents, tortues ou chats fêlés sont au rendez-vous. Une autre rubrique énumère, elle, tous les animaux qui sont utilisés par les forces de l’ordre, comme les chevaux de la brigade équestre ou les chiens de la brigade canine.

On trouve, dans ce dernier numéro, un rappel des articles « les plus » évoqués dans PPrama, une sorte de bêtisier des cambrioleurs et des délinquants, en somme, un numéro un peu plus léger que d’habitude, en attendant la nouvelle formule. On cite, en vrac, « le plus rancunier : un automobiliste en train d’être verbalisé qui discrètement crève les pneus du véhicule des agents et s’enfuit », « le plus fatigué : un cambrioleur surpris par l’occupante des lieux endormi – ivre mort – sur son canapé », ou « le plus exotique : un cadavre de python de 40 kg pour 3m de long, découvert dans la Seine ». Celui qui décroche la palme, « le plus audacieux : le motard qui avait été verbalisé pour excès de vitesse revenu 20 mn plus tard sur le lieu du contrôle, et qui en toute discrétion, a volé la souche du P.V. qui lui avait été adressé. Il a non seulement été arrêté, mais il n’en a tiré aucun bénéfice : le carnet qu’il a volé était vierge ! ».