Prix des carburants : pourquoi la baisse se poursuit en octobre

Publié le  - Mis à jour le 

La baisse des carburants se poursuit, selon les chiffres du site Carbeo.com…

À l’heure où la conjoncture n’est pas évidente pour tout le monde, toute bonne nouvelle – aussi limitée soit-elle – est bonne à prendre. Et pour cette fois, ce sont de nouveau les carburants qui permettent au consommateur de sortir un peu la tête de l’eau. Des économies bienvenues pour les automobilistes.

Comme le met en évidence le site Carbeo.com, le gazole a reculé de 2,4 centimes d’euros par litre au cours des 7 derniers jours, pour passer de 1,281 € à 1,257 € ce lundi. Mieux : certaines stations proposent même parfois des prix inférieurs à 1,20 €. Résultat, depuis début octobre, le recul a atteint 4,2 centimes d’euros par litre de diesel. Sur un si court laps de temps, cette baisse des prix à la pompe, auquel s’ajoutent des opérations commerciales ici et là menées par des grands noms de la grande distribution, est jugée "historique" par Carbeo.

Au cours de la dernière semaine, le recul de l’essence sans-plomb a été légèrement plus important, pour arriver au niveau du gazole. Tant et si bien que les prix moyens pratiqués pour le SP95 s’élèvent à 1,455 € par litre, contre 1,491 € la semaine passée. Soit une baisse de 3,6 centimes par litre. Pour sa part, le prix de l’essence SP95-E10 a réduit de 3,3 centimes d’euros, pour passer de 1,487 € par litre à 1,454 €. À noter que le GPL et le E85 n’ont de leur côté pas bougé.

Une baisse moyenne de 9,4 centimes sur le gazole depuis début 2014

Ainsi, les baisses moyennes atteignent respectivement - 9,4 centimes pour le gazole et - 5,5 centimes sur les essences. Une trajectoire qui s’explique par le recul observé des tarifs du brut, et ce en débit des tensions géopolitiques. D’ailleurs, le tarif du pétrole s’est effondré de 12 % en l’espace de trois semaines, passant de 94 dollars le baril au 29 septembre, à 83 dollars ce lundi, d’après Carbeo. À noter cependant que l’exploitation de pétrole et de gaz de schiste par les États-Unis suppose une dépendance moindre, sur le marché du brut. Néanmoins, il n’est pas à exclure que les états produisant du pétrole optent prochainement pour la fermeture des robinets, afin de faire repartir les prix à la hausse artificiellement.

À noter qu’une réunion de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est organisée à Vienne le 27 novembre.

Sources : carbeo, lemonde