Quick, KFC, Ikéa... les fontaines à sodas bientôt interdites

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Les fontaines à sodas ne seront bientôt plus tolérées en France - copyright Tom Conder / Flickr
Les fontaines à sodas ne seront bientôt plus tolérées en France - copyright Tom Conder / Flickr

La mise à disposition en libre service de fontaines à sodas a été interdite par l’Assemblée nationale dans la nuit du mercredi 1er avril au jeudi 2 avril 2015. Une décision qui s’intègre au projet de loi de modernisation du système de santé.

Dns la nuit du mercredi 1er avril au jeudi 2 avril 2015, l’Assemblée nationale a validé l’interdiction de la mise à disposition en libre service des fontaines à sodas. Une décision aussi bien valable pour les dispositifs payants ou non, qui découle d’un amendement UDI au projet de loi de modernisation du système de santé. L’objectif de cette interdiction est bien entendu de lutter contre l’obésité, en veillant à ce que les boissons avec édulcorants de synthèse ajoutés soient moins consommées.

À noter qu’un arrêté ministériel devra encore lister les catégories de boissons concernées par l’interdiction. Quoi qu’il en soit, les fontaines à sodas aussi bien présentes chez KFC, Quick ou encore Ikéa devront disparaître.

 

Objectif : diminuer la consommation de boissons sucrées des enfants

En pratique, rappelons que les boissons sucrées sont notamment connues pour contribuer au développement de l’obésité. Pire : celles contenant des édulcorants sucrés ont tendance à créer une addiction à la saveur sucrée chez les consommateurs. Pour cette raison, le Programme national nutrition santé s’est donné pour objectif de faire baisser de 25 % au minimum la part d’enfants absorbant plus d’un demi-verre de boissons sucrées par jour. Dans cette logique, les élus centristes veulent répandre le slogan "eau à volonté, l’eau est la seule boisson indispensable", en guise de piqûre de rappel.

Ils estiment aussi que c’est à la loi d’établir un cadre afin de protéger la population contre la surenchère commerciale. De mettre en place des barrières contre les dispositifs de "gratuité" susceptibles d’amener les consommateurs à consommer excessivement des produits néfastes pour leur santé. La ministre de la Santé Marisol Touraine s’est dite favorable à cet amendement, de même qu’Olivier Véran, le socialiste rapporteur du projet de loi.