Malgré les aides proposées par l’État pour la rénovation thermique, ces travaux restent avant tout de lourds investissements pour beaucoup de gens. Le prix de l'électricité augmentant, les propriétaires, acheteurs, locataires et autres personnes sur le marché vont faire de plus en plus attention à l'efficience énergétique, d'autant plus que les prix de la pierre au m2 étants orientés à la baisse, l'acheteur potentiel est dans un rapport de force favorable pour négocier, si nécessaire, l'importance de la réalisation de travaux.
Chauffage, éclairage, appareils domestiques, électroménagers, informatique, télévision... Les multiples utilisations de l'énergie électrique en font la source la plus importante et la plus dure à maîtriser. Plus la maison bénéficie d’un éclairage naturel, moins les sources d’éclairages d’une pièce seront nombreuses, et plus on pourra économiser de l'énergie. La consommation électrique d'une maison ou d'un appartement dépendent de leur histoire : comment ont-ils été construits, avec quels matériaux, dans quel milieu ? L'exposition au soleil peut être une ressource l'hiver, comme elle peut être une gêne en été : pour bénéficier de l'énergie solaire en période hivernale et s'en protéger l'été, une grande ouverture du côté sud des logements est en général recommandée.
Si vous êtes propriétaires, en attendant de mettre votre bien sur le marché, vous voulez faire réaliser par des professionnels un diagnostic de l'efficience énergétique qui vous permettra de montrer aux éventuels acheteurs qu'il n'est pas très gourmand en énergie. Si le diagnostic est mauvais, vous aurez probablement intérêt à faire réaliser vous-même les travaux, des aides au financement des travaux de rénovation thermiques étant prévues par l'Agence nationale de l'habitat (Anah). L’élargissement du plafond des aides à la rénovation énergétique prendra effet dès juin prochain, faisant passer le nombre de personnes bénéficiant de ces aides de 3 à 7 millions en élevant le critère de ressources.
Des aides publiques pour aider les ménages à réduire la facture énergétique
Lors des périodes hivernales, le chauffage peut constituer la moitié du budget des ménages. Or il est possible d’aider à la réduction de la facture de chauffage des futurs occupants : c’est là qu’intervient le diagnostiqueur professionnel, qui sera à même de vous renseigner sur les endroits de la propriété nécessitant des travaux d’isolation. Le chauffage, souvent à la charge de convecteurs électriques, est le pire des postes de dépense : si le radiateur est vieux d'une dizaine d'années, il y a fort à parier qu'il va consommer une quantité déraisonnable de courant. Ces convecteurs ont d'ailleurs été déclarés non conformes à la dernière règlementation thermique, dite RT 2012. En plus d’être coûteux, le chauffage électrique est responsable de déperdition d'énergie, et donc contribue au réchauffement climatique par l'émission de gaz à effets de serre.
Pour rappel, les contributions de l’État servent surtout de complément d’aide aux financements de travaux se portant sur le chauffage, la ventilation, l’isolation, ou l’étanchéité d’une maison, ou d’un appartement. Cette aide peut, en fonction des cas, couvrir près 35 % à 50 % du budget total des travaux à réaliser, notamment pour tous les dépôts de dossier antérieurs à 1er juin 2013, à la seule condition que le montant ne dépasse pas les 20 000 € (hors taxes). Si vous souhaitez vendre un bien immobilier déjà meublé, choisissez d’équiper la cuisine d’appareils électroménagers qui ne sont pas trop gourmands en énergie. Ceux-ci sont facilement reconnaissables, grâce à l'étiquette-énergie. Si vous êtes en face d’un appareil classé A++, A+ ou A, c'est qu'il est peu gourmand en énergie. Un bon argument pour faire passer votre bien avant les autres, quand les acheteurs potentiels vont faire une estimation de leur facture électrique.
Source : Les Clés du Midi, UFC Que Choisir