Rentrée 2016 : la sécurité sera renforcée dans les écoles

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Une sécurité renforcée dans les écoles
Une sécurité renforcée dans les écoles

Après l'attentat de Nice le 14 juillet dernier, et dans un contexte de menace terroriste qui ne faiblit pas, le gouvernement a décidé de renforcer encore la sécurité dans les écoles. De nouvelles mesures viennent compléter les décisions prises fin 2015 après l'attentat du Bataclan : formation des élèves de troisième aux "gestes qui sauvent", sécurisation des "espaces vulnérables", exercices "attentat intrusion"...

Sécuriser davantage les écoles

La sécurité des établissements scolaire est la "priorité absolue" de l'État. Depuis décembre 2015, celle-ci a déjà été renforcée sur tout le territoire : accueil par un adulte à l'entrée de l'école, vérification systématique de l'identité des personnes extérieures à l'établissement, contrôle visuel des sacs, organisation de 2 exercices de sécurité (évacuation incendie et mise à l'abri ou confinement comme demandé par le plan particulier de mise en sûreté - PPMS)… Dans les académies en Vigipirate Alerte attentat (Île-de-France et Alpes-Maritimes suite à l'attentat de Nice), il est également interdit de stationner aux abords des établissements. 

Dans une "instruction" commune du 29 juillet, les ministres de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, annoncent une série de nouvelles mesures, pour une rentrée scolaire 2016/2017 sous haute surveillance. Les directeurs d'école devront d'ailleurs tenir "des réunions de rentrée avec les parents d'élèves pour leur exposer les mesures de sécurité prises". Le texte met l'accent sur la sécurisation des "espaces particulièrement vulnérables des établissements scolaires" et l'identification de "travaux prioritaires" à effectuer (façades exposées, accès isolé, enceinte...). "Une attention particulière sera portée aux abords" des écoles pour "renforcer la surveillance sur la voie publique" et "éviter tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves", ajoute le texte. 

Renforcer les exercices de sécurité

Dans le cadre de la prévention, 3 exercices de sécurité (au lieu de 2 aujourd'hui) seront organisés durant l'année scolaire, dont un avant la Toussaint. L'un des exercices portera sur un "attentat intrusion". L'alerte donnée dans ce cas devra être distincte de l'alerte incendie et être audible.

Tous les élèves en classe de 3ème seront sensibilisés "aux gestes qui sauvent". Et les élèves délégués seront formés au brevet de secouriste. Le jour de la prérentrée, les académies testeront l'envoi d'une alerte par SMS aux écoles.

Les cellules académiques de gestion de crise devront être en fonction avant la prérentrée et des correspondants destinés à intégrer les cellules de crise devront être identifiés.

Signaler les élèves et personnels radicalisés

Dernier point, le texte rappelle l'attention particulière devant être apportée au suivi des élèves et des personnels signalés comme entrés dans un processus de radicalisation. Il insiste sur l'absolu nécessité d'échanges d'informations entre les autorités et les établissements scolaires

"Les préfets doivent informer les inspecteurs d'académie des résultats et des suites des évaluations réalisées après signalement. Les chefs d'établissement concernés sont eux aussi informés pour les situations les plus sensibles, afin d'examiner les conditions de scolarisation et de suivi éducatif de ces jeunes". Le même dispositif est également prévu pour les personnels exerçant dans les écoles.

Sources : gouv.fr ; sud-ouest.fr ; cafepedagogique.net

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