Salaires : ils devraient augmenter d’environ 2,4 % en 2016

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Le cabinet Aon Hewitt a rendu ses conclusions, sur l'augmentation des salaires en 2016 
Le cabinet Aon Hewitt a rendu ses conclusions, sur l'augmentation des salaires en 2016 

Une enquête du cabinet Aon Hewitt rendue publique jeudi 3 septembre évalue l’augmentation des salaires 2016 à 2,4 %, en France. Une hausse relativement modeste et comparable à celle de 2015, selon les observateurs.

Le quotidien économique Les Échos a rapporté les conclusions de l’enquête annuelle du cabinet Aon Hewitt portant sur les salaires. Menée auprès de 390 entreprises, tous volumes et secteurs confondus, du 1er juillet au 8 août 2015, cette étude estime que les salaires augmenteront de 2,4 % en France, en 2016. Une progression en demi-teinte, qui resterait donc à un niveau comparable à 2015.

Il faut en effet savoir que si les sociétés avaient au départ anticipé une augmentation de 2,6 % en 2015, les revalorisations n’avaient en définitive pas dépassé 2,4 % cette année. Des hausses en net retrait en comparaison des augmentations d’avant crise, qui dépassaient les 3 %. Reste qu’avec le niveau faible de l’inflation – on n’attend pas plus de 1 % de hausse en 2016 –, le pouvoir d’achat devrait poursuivre sa remontée, comme les années passées.

 

Qu’en pense l’Insee ?

Si l’on se base sur la note de conjoncture rendue publique courant juin par l’Insee, l’augmentation réelle des salaires devrait être en retrait cette année, avec +0,9 % du côté du salaire mensuel de base, là où il enregistrait +1,4 % en 2014. Un phénomène qui s’explique par l’inflation pratiquement stable sur l’année 2015.

 

Des augmentations plus élevées, en Allemagne et au Royaume-Uni

En outre, l’enquête d’Aon Hewitt jugent que les salariés français ne seront pas aussi bien lotis que leurs voisins allemands (+2,9 % en 2016, après +2,8 % en 2015) et anglais (+3 %).

Enfin, le cabinet indique que sur 2015, pas moins de 40,8 % des sociétés sondées n’ont effectué que des augmentations individuelles. Et que seulement 6,15 % ont réalisé des hausses généralisées de salaires.

 

Sources : leparisien, lemonde, lesechos