Sucre : pas plus de 6 cuillères à café par jour, selon l'OMS

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Sucre : pas plus de 6 cuillères à café par jour, selon l'OMS
Sucre : pas plus de 6 cuillères à café par jour, selon l'OMS

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'apprête à lancer une nouvelle opération destinée au grand public pour lutter contre l'obésité, les caries et la surconsommation de sucre.

Contrecarrer les effets néfastes liés à la consommation de sucre, c'est le nouveau plan de bataille de l'Organisation mondial de la santé (OMS), qui va dans un premier temps proposé au grand public de participer depuis son site à l'élaboration du projet. Ainsi, chacun est invité à donner son avis ou ses recommandations jusqu'au 31 mars 2014 sur le site en ligne de l'OMS. Une manière d'aider les autorités sanitaires à mieux cibler l'opération. À noter toutefois que toute participation au projet doit nécessairement se faire en anglais.

Baisser la limite d'apport énergétique en sucre à 5 % du total quotidien

Pour l'heure, les informations fournies par l'OMS concernant le projet sont encore assez floues. Mais il semblerait que l'organisation veuille revoir à la baisse ses recommandations émises en 2002, période au cours de laquelle elle conseillait que les sucres ne dépassent pas 10 % de l'apport énergétique total quotidien. Or, cette limite devrait passer à 5 % pour les personnes dont l'indice de masse corporelle (IMC, soit le rapport entre poids et taille) est normal, mais moins pour celles en surpoids (près de la moitié des Français).

En chiffre, 5 %, cela correspond à 25 grammes de sucre par jour, autrement dit 6 cuillères à café, comme le met en évidence l'OMS dans un communiqué. À titre de comparaison, on trouve environ 10 cuillères à thé dans une canette de soda non allégée en sucre. Pourquoi une telle restriction ? Parce que le sucre ne présente aucun intérêt nutritionnel, selon l'organisme de santé. En outre, l'objectif du projet va être de traquer les sucres ajoutés cachés et le sel, présents dans de très nombreux aliments. Problème : les effets sur la santé sont parfois désastreux, à l'instar des maladies cardiovasculaires et du diabète.

Sources : who.int, lepoint