Top 10 des entreprises les plus agréables selon les employés

Publié le  - Mis à jour le 

<p>Top 10 des entreprises les plus agréables selon les employés</p>
<p>Top 10 des entreprises les plus agréables selon les employés</p>

Les instituts d'étude et de conseil en ressources humaines, tels que Great Place to Work (GPW) ou le CRF institute, sortent chaque année une étude sur les conditions de travail telles que perçues par les salariés. Ils ne parviennent pas au même résultat, utilisant des formules de calcul différentes. Une constante depuis qu'existent ce genre de classements : les entreprises américaines sont toujours en tête, suivies par les start-ups.

C'est ainsi que Microsoft France prend la 1ère place dans le classement GPW des entreprises de plus de 500 salariés, pour la 2e fois depuis 2002, devant PepsiCo France qui passe 2e, et Mars France en 3e. La 4e entreprise est enfin française, c'est Davidson Consulting, une société de conseil. Arrive ensuite Décathlon, en 5e position, puis Leroy Merlin (6e), EMC - spécialiste de l'archivage de données informatiques - (7e), Cisco - leader mondial des réseaux télécoms - (8e), American Express - services bancaires - (9e) et enfin Valrhona - chocolatier - (10e). On constate dans ce classement une prééminence des métiers de l'Internet et des nouvelles technologies, des métiers de conseil et des technologies de pointe. Agronomie, textile, SSII ou site marchand, la plupart de ces entreprises évolue dans un secteur truffé de nouvelles technologies, qui nécessitent un personnel jeune et diplômé : on peut comprendre que celles-ci font tout pour attirer les meilleurs profils.

Les avantages permettent de garder ses salariés en contexte de forte concurrence

Le classement des entreprises de moins de 500 salariés est du même acabit : les trois entreprises en tête sont les mêmes que l'année dernière - NetApp France, OCTO Technology et Accuracy - certaines d'entre elles sont dans le top depuis deux ans. La première entreprise, NetApp France, est une filiale d'un groupe mondial de plus de 12 000 collaborateurs, qui emploie 154 personnes - principalement des ingénieurs. Passée de la 2e à la 1ère place entre 2012 et 2013, la société organise chaque mois une "réunion festive" autour d'un thème décalé (Halloween, rentré des classes...), célèbre les succès et les événements familiaux, fête promotions, anniversaires et remet des "awards" aux salariés qui incarnent le mieux les valeurs de l'entreprise.

La suite du classement est à l'avenant. OCTO Technology (2e) est un cabinet de conseil en systèmes d'information, qui met en avant une culture d'entreprise très particulière : les inter-contrats (temps mort entre deux clients que les employés peuvent mettre à profit pour travailler sur un projet ou se former), ainsi que l'OCTOday (journée durant laquelle les salariés peuvent décorer leur bureau, tester de nouveaux équipements ou organiser un dîner) font partie intégrante de la culture de l'entreprise, qui se considère comme tournée vers l'humain avant tout (elle veut faire passer ses collaborateurs avant ses clients). Accuracy, la 3e sur le podium, fait du conseil en investissement, mais là encore son modèle lui a permis de se distinguer aux yeux de l'institut GPW : tout nouvel arrivant dans l'entreprise a droit à une formation à l'Accuracy School, censée faciliter son intégration.

La quatrième position est occupée par Coca-Cola Services France, puis vient Meritis - systèmes d'information spécialisés en finance de marché - 5e, Gore & Associés - fabricant du GoreTex - 6e, Extia - conseil en ingénierie - 7e, PasàPas - applications service après vente - 8e, Leboncoin.fr - site de vente en ligne - 9e et BIO3G - agronomie - en 10e position. Comme le dit le directeur de l'institut Good Place to Work Patrick Dumoulin, "sans performance sociale, pas de performance économique". En tout cas, dans les domaines en pleine croissance comme les SSII et les cabinets de conseil en stratégie, pour attirer des collaborateurs intéressants, il faut leur faire miroiter une ambiance irréprochable. Sans quoi ils iront travailler pour la concurrence, ce qui est doublement nuisible.