Va-t-on interdire les jouets dans les menus enfants trop caloriques ?

Publié le  - Mis à jour le 

Il s’agit pour l’heure d’une initiative américaine : un conseiller municipal new-yorkais vient tout juste de réclamer l’interdiction des jouets présents dans les menus enfants des fast-foods, si ceux-ci ne modifient pas leurs critères en matière de nutrition…

Jeudi 21 août, un conseiller municipal démocrate de New York, Ben Kallos, a proposé que soient interdits les jouets présents dans les menus enfants des enseignes de restauration rapide, si les règles en matière de nutrition n’étaient pas mieux respectées. En pratique, l’élu américain a présenté une proposition de loi interdisant les jouets et gadgets gratuits dans les menus enfants de plus de 500 calories à New York. En parallèle, celui-ci a réclamé que ces repas intègrent moins de 600 mg de sel et que le gras ne pèse pas plus de 35 % des calories, et le sucre plus de 10 %.

En outre, le texte propose d’intégrer à ces menus environ une demi-tasse de fruits et légumes, et à restreindre les calories à 150 dans le cas des boissons servies en sus. Côté sanction, les contrevenants s’exposeraient dans un premier temps à une amende de 200 à 500 dollars (soit 150 à 375 euros). Une somme qui prendrait en cas de récidive des proportions nettement plus importantes.

Une loi qui devrait difficilement voir le jour

Reste qu’il est à l’heure actuelle relativement improbable qu’une telle proposition se concrétise. Rappelons que l’ancien maire de New York Michael Bloomberg avait tenté de faire interdire les sodas géants dans la ville qui ne dort jamais. Mais la justice américaine avait finalement tranché en la faveur des géants de la restauration rapide.

À noter qu’en moyenne, les enfants aux États-Unis consomment 25 % de l’ensemble de leurs calories quotidiennes dans un fast-food ou un restaurant, tandis que 17 % des enfants et adolescents sont touchés par l’obésité ou le surpoids, d’après les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), un important organisme fédéral de santé.

Sources : rtl, lefigaro