Volkswagen : 1 million de voitures truquées en France

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Le cabinet d'étude Innovev estime à 1 million le nombre de véhicules du groupe Volkswagen concerné par le scandale du moteur truqué
Le cabinet d'étude Innovev estime à 1 million le nombre de véhicules du groupe Volkswagen concerné par le scandale du moteur truqué

Une étude du cabinet spécialisé Innovev rapportée par France Info affirme que le moteur diesel incriminé de Volkswagen équipe un million de véhicules en France. Les quatre marques du groupe allemand seraient concernées.

Pas loin d’un million de voitures diesel du groupe Volkswagen seraient probablement touchées par le scandale du moteur truqué en France. C’est du moins ce que suppute une étude menée par Innovev. Rapportée par France Info, cette dernière estime en effet que le moteur diesel de quatre cylindres TDI 1,6 litre et 2 litres au centre de la polémique est installé sur une trentaine de modèles de VW. Modèles par ailleurs issus des quatre marques du groupe allemand sortis entre 2009 et juin 2015.

Dans l’ensemble, les principaux modèles touchés seraient sans surprise la Golf et la Polo Volkswagen, sans compter l’A3 Audi. D’autre part, Skoda et Seat rassemblent quant à eux 200 000 véhicules dans le même cas de figure.

 

Bruxelles informé de la tricherie depuis 2011 ?

Le site italien Ilmanifesto soutient que Bruxelles avait vent des résultats mensongers en matière d’émissions de particules fines depuis 2011. Des chercheurs de l’Institut de l’énergie et des transports en Italie avaient en effet mené à cette date des tests sur les véhicules. Leurs conclusions : si d’un côté les émissions d’hydrocarbures de monoxyde de carbone correspondaient aux normes imposées par les règlements, celles des oxydes d’azote dépassaient de 30 % les annonces des constructeurs. Or, ces résultats avaient alors été transmis à Bruxelles, qui était à ce sujet restait muet.

À noter que le successeur de Martin Winterkorn, ex-patron de Volkswagen, sera annoncé ce vendredi 25 septembre. Parmi les principaux favoris : le patron de Porsche Matthias Müller, le transfuge de BMW Herbet Diess et le patron d’Audi Rupert Stadle. Quoi qu’il en soit, en interne, le groupe allemand cherche des coupables pour étouffer la crise. Si Martin Winterkorn, dont rien ne permet pour l’heure de prouver la responsabilité, s’avérait coupable, celui-ci devrait renoncer aux 60 millions d’euros qu’il s’apprête à empocher pour son départ.

 

Sources : leparisien, lemonde