Aide technique

Publié le  - Mis à jour le 
L'Aide Technique
L'Aide Technique
La loi du 28 octobre 1997, entrée en vigueur le 8 novembre 1997, progressivement aménagée, a suspendu la conscription pour tous les jeunes nés après le 31 décembre 1978 et l'aide technique qui n'est donc actuellement plus en vigueur. Le service au titre de l'aide technique avait les mêmes finalités que la coopération mais s'effectuait uniquement dans les territoires d'Outre-Mer. Voici le régime qui s'appliquait avant la réforme.

Qui pouvait en bénéficier ?

Toute personne ayant une qualification particulière dans l'une des spécialités suivantes :

  • médecins, dentistes, vétérinaires, pharmaciens ;
  • recherche scientifique (météo, biologie marine) ;
  • diplômés en droit ou économie, les inspecteurs des administrations ;
  • développement rural ;
  • architectes, géomètres, ingénieurs, titulaires de doctorats à caractère scientifique ;
  • titulaires de BTS, CAP ou baccalauréat de technicien.


Cette liste n'est pas exhaustive.

Quels étaient les avantages ?

Les volontaires de l'aide technique vivaient et travaillaient en milieu civil. Ils recevaient une indemnité au moment de l'incorporation.

Pendant leur séjour, ils recevaient un salaire variable selon le territoire d'affectation plus une indemnité si l'employeur ne fournissait pas le logement. Ces sommes n'étaient pas imposables.

Le voyage aller et retour en avion (ou parfois en bateau) était assuré gratuitement par l'Etat. Les voyages effectués pendant les permissions étaient à la charge de l'intéressé.

Pendant tout le service, la durée des permissions était fixée à 2 jours par mois de service accompli en métropole et à 3 jours par mois de service outre-mer. On y ajoutait les week-ends et fêtes.

Il était possible de cumuler les jours de permission d'un mois sur l'autre ou de les cumuler à la fin de son séjour.

Que fallait-il faire ?

Candidats possédant la qualification professionnelle requise pour occuper l'emploi sollicité au moment de l'incorporation :

  • demander le dossier d'agrément 8 mois avant la date d'incorporation souhaitée au Service de l'aide technique, 27 rue Oudinot - Paris 7e.


Candidats demandant un report spécial, pour poursuivre des études jusqu'à 25 ans afin d'obtenir la qualification requise pour l'emploi sollicité :

  • avoir effectué et validé au moins une année d'enseignement supérieur dans la filière d'enseignement correspondant à l'emploi sollicité ;
  • déposer sa demande auprès de son bureau du service national ;
  • compléter l'imprimé "Demande de report spécial d'incorporation" qui devait être retourné au BSN par l'intermédiaire du Directeur de l'établissement fréquenté impérativement avant le 1er janvier de l'année civile des 22 ans.


La décision d'octroi (ou de rejet) du report était notifiée au mois de juin suivant le dépôt de la demande de report spécial. Les candidats agréés étaient invités par le service de l'aide technique à constituer leur dossier au cours de leur dernière année d'études.

Si le candidat obtenait le diplôme requis avant l'échéance de son report, il devait demander le dossier d'agrément au service de l'aide technique.

Que se passait-il ensuite ?

La durée normale du service était de 16 mois entrecoupée de permissions.

Si votre candidature était retenue, vous étiez prévenu environ 7 semaines avant la date d'incorporation. Vous receviez en même temps des renseignements sur le département ou le territoire où vous étiez affecté.

Il existait 4 contingents pour l'aide technique : les départs se faisaient habituellement en avril, juillet, octobre et décembre.


C. serv. nat. : Art. L. 9. (plus en vigueur)

Mots clés :aideservice national