Mulots, lapins : des nuisibles au jardin

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Un mulot dans le jardin
Un mulot dans le jardin
Les mulots, campagnols, rats et lapins font beaucoup de dégâts lorsqu’ils se sont installés au jardin. Ils rongent, mangent et souillent aussi bien les récoltes que les provisions et même les équipements. La lutte s’impose presque toujours.

Mulots

D’aspect semblable aux souris mais à pelage beige, à dessous gris blanc, les mulots habitent dans les champs, les jardins, et se réfugient à l’automne dans les granges et les caves

Ils sont aussi habiles grimpeurs que nageurs, ce qui les distingue des campagnols. Ils creusent un terrier et construisent parfois un nid constitué d'herbes sèches, souvent dans un arbre.

Ils s’activent en début de nuit et dévorent graines et fleurs de serre mais aussi écorces, vers, mollusques et insectes.

Dans les maisons, ils mangent toutes sortes de provisions, surtout entreposées à la cave.

Lutte : appâts empoisonnés, pièges, prédateurs naturels (chats et rapaces nocturnes)...

Campagnols

Ils ressemblent à des rats (mais à pelage beige) et se comportent à la façon des taupes.

C’est tout le problème à la campagne : ils provoquent de gros dégâts aux cultures en creusant des galeries profondes et très ramifiées et en rejetant des petits monticules de terre à la surface du sol. Les agriculteurs, plus particulièrement concernés, ont recours à la lutte chimique (par l'utilisation d'appâts d’ailleurs dangereux) afin de maîtriser les populations.

Les campagnols ne sont pas très dangereux dans les jardins. En cas d’infestation, il vous faudra tout de même sévir !

Lutte : chimique, pièges, destruction des galeries, prédateurs naturels (chats, rapaces, renards, belettes).

Rats

Ils sont de deux types : le rat noir, vivant dans les bâtiments, non agressif, omnivore, et le rat d’égout ou surmulot, de loin le plus fréquent, qui vit dans les zones humides et/ou inondées.

Ces deux espèces sont nuisibles car elles transmettent des maladies, comme la fièvre du rat, le typhus, la leptospirose ou la salmonellose. Autrefois, la puce qui les parasitait véhiculait la peste, et provoquait à intervalles irréguliers des hécatombes humaines.

Lutte : appâts empoisonnés, pièges, prédateurs naturels.

Lapins

Ces familiers petits animaux, bien qu’adorables, sont aussi très prolifiques comme chacun sait.

Au jardin, surtout à la campagne, ils ont tôt fait de repérer vos légumes du jardin, en particulier les carottes, et venir les grignoter. Parfois aussi, ils abîment l’écorce des jeunes arbres avec leurs puissantes incisives.

Ils ne sont pas pour autant de véritables nuisibles. Inutiles de les tuer cruellement avec des appâts. Essayez de les éloigner ou de les capturer !

Lutte : clôtures, répulsifs, pièges, prédateurs naturels.

Lutte contre les mulots, les lapins et les rats

Protection contre les campagnoles, les mulots et les lapins
Protection contre les campagnoles, les mulots et les lapins

Contre les rats, les campagnols et les mulots, repérez d’abord les indices pour déterminer les lieux de passage comme :

  • les dégâts ;
  • les traces ;
  • les crottes ;
  • les galeries ;
  • monticules de terre...

Vous pouvez employer alors des pièges et des tapettes à placer sur le passage des rongeurs : le long des murs, sur une poutre, entre les rangs de cultures, à la cave... Il est aussi possible de recourir à des appâts empoisonnés préparés avec de la nourriture ordinairement mangée par les rongeurs : noix, pain, gruyère...

Disposez ces pièges et appâts de préférence dans des endroits cachés, par exemple sous une tuile. Renouvelez les interventions jusqu’au moment où la consommation a cessé. Une fois la lutte terminée, ramassez et éliminez cadavres et appâts.

Vous pouvez, contre les lapins, installer des clôtures en grillage de fil de fer à mailles épaisses tout autour du potager. Autre remède, vous pouvez épandre entre vos semis ou rangs de carottes des répulsifs chimiques anti-lapins, qui pourront les éloigner par l’odeur nauséabonde des produits. Vous pouvez aussi vous en débarrasser en les capturant à l’aide de tubes spéciaux vendus dans le commerce. Sinon, laissez faire les prédateurs naturels du lapin : les rapaces diurnes et nocturnes, renards et martres s’en chargent parfois aussi bien.

Pour protéger vos arbres, enveloppez le tronc avec un grillage à mailles fines.

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