Aux États-Unis, les "likes" d'un jeune homme sur le compte de son ex-petite amie ont été considérés comme une infraction...

Quand "liker" quelques photos sur Facebook constitue uneinfraction

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Un homme a été arrêté aux États-Unis après avoir liké vingt-deux photos et vidéos sur le profil Facebook de son ex petite amie. Le like Facebook peut-il s'apparenter à une pratique passible d’une sanction judiciaire ?

Justin Bellanco, un jeune homme de 26 ans, a été arrêté à Pittston, en Pennsylvanie (États-Unis). Motif : ce dernier a liké à vingt-deux reprises des photos et vidéos publiées sur le compte de son ex-petite amie, Holland.

 

Comment expliquer pareille décision ?

Pour comprendre la décision, quelques évènements passés doivent être précisés. Dans le détail, Bellanco a été accusé de harcèlement et de menaces à l’encontre de son ex petite amie et des amies de celle-ci, en date du 28 juillet 2015. Le jeune homme s’est ensuite vu assigner une ordonnance restrictive le contraignant à arrêter d’importuner Holland, et de se tenir à distance de cette dernière.

Une situation interdisant donc au jeune homme d’avoir un quelconque contact avec son ex-petite amie. Or, dans ce cas de figure, le like Facebook constitue une infraction, qu’Holland n’a d'ailleurs pas manqué de dénoncer aux autorités. C’est ainsi que Bellanco a été arrêté non loin de la mairie de Pittston, à proximité du logement d’Holland.

Depuis, ce dernier a été relâché en échange d’une caution de 5 000 dollars. Moralité : le like peut coûter cher.