Santé des ados : les écrans nuisent gravement à leur sommeil / iStock.com - Junpinzon

Santé des ados : les écrans nuisent gravement à leur sommeil

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Les écrans nuisent gravement au sommeil des ados ! Ce constat a été publié, ce mois de mars 2018, par la mutuelle MGEN et l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance). Mené par OpinionWay, le sondage a été réalisé en décembre 2017 auprès de 1 014 participants âgés de 15 à 24 ans. En semaine, ils ont tendance à dormir moins de sept heures par nuit, contrairement aux recommandations des professionnels de la santé.

Les jeunes de 15 à 24 ans souffrent d’un manque de sommeil, selon une étude commandée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance fin 2017. Ce phénomène s’explique notamment par leur temps d’exposition prolongé aux réseaux sociaux et aux autres plateformes en ligne. Pourtant, ces mauvaises habitudes représentent une menace sérieuse pour l’équilibre psychologique de l’individu et l’organisme en général.

Utilisation des écrans la nuit

En semaine, les Français ont tendance à se servir des nouvelles technologies et à rester devant des écrans, même tard le soir. Ainsi, chaque jour, 30% des foyers regardent la télé dans leur lit, juste avant de dormir. Environ 8 personnes sur 10 se connectent sur leur ordinateur, leur smartphone ou leur tablette après le dîner et près de 40% des utilisateurs les emmènent même sous la couette.

Actuellement, 1 Français sur 5 dort en laissant le téléphone en veille. Plus de la moitié d’entre eux est réveillée par des SMS en pleine nuit. Dans la majorité des cas, ils lisent ces messages inopportuns et plus de 79% répondent à leur interlocuteur sur-le-champ. Comme le confirme l’étude publiée par l’INSV, les jeunes sont les plus dépendants aux nouvelles technologies. En effet, les 18 à 34 ans représentent plus de 50% des personnes utilisant leur smartphone ou leur tablette la nuit dans leur lit.

Impact sur la santé des jeunes

Au-delà du temps de sommeil sacrifié devant les écrans, la lumière bleue émise par ces dispositifs risque de tromper l’organisme et l’horloge biologique. Le corps se croit ainsi en plein jour et ne ressent aucun besoin de se reposer. La journée, le sujet sera ainsi victime de somnolence, de troubles de l’attention et de stress.

Selon la neurobiologiste et présidente de l’INSV, le Dr Joëlle Adrien, cette pratique peut entraîner des problèmes de santé comme l’obésité, le diabète ou l’hypertension. Par ailleurs, selon elle, l’adolescent présentera “une résistance moindre aux maladies”. Il sera également plus exposé à certains troubles psychologiques comme la dépression et l’anxiété.

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