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Vie de bureau : comment mettre fin à la querelle de la climatisation ?

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Tandis qu’une canicule sans précédent ou presque bouscule l’Hexagone, voici quelques astuces pour apaiser les tensions entre sympathisants et détracteurs de la clim au bureau. Alors, clim ou pas clim ?

Comment trouver une issue au conflit opposant les adeptes de la climatisation et leurs irascibles contradicteurs ?  En cette période caniculaire, la question préoccupe fatalement bon nombre de sociétés travaillant en open space. Il faut dire que lorsqu’il est question de climatisation, la démocratie s’applique avec difficulté…

En ce mercredi 1er juillet, le thermomètre affiche par endroit 40 °C et bat des records en plein soleil. À tel point que les salariés de nombreuses entreprises s’écharpent autour de cette fameuse question qui fâche : doit-on mettre la climatisation ou non ? En général, le débat se termine par un joyeux happy end. Et le collègue qui invoquait quelques secondes plus tôt un mal de gorge, une extinction de voix ou une inévitable maladie finit par retrouver son mutisme. Une délivrance pour certains…

Mais pour autant, il serait trompeur de parler de paix retrouvée. Pourquoi ? Parce que dans la plupart des cas de figure, ce pauvre malheureux qui se plaignait du froid et pointait par dépit les effets sur le réchauffement climatique n'est en réalité pas loin du compte. Pas en matière d’écologie, mais bel et bien de santé… Il faut en effet savoir que tout le monde ou presque se trompe sur la façon de gérer la climatisation. Deux phénomènes doivent ainsi être mis en évidence : le choc thermique (vis-à-vis de la température extérieure) et les bactéries libérées par l’air conditionné - souvent renfermé.

 

Gare à la légionellose !

D’une part, il faut partir du principe que les climatiseurs supposent de facto l’altération de l’air, sans arrêt comprimé et refroidit. Un contexte particulièrement favorable, à cause de l’air sec et de l’eau stagnante, à la prolifération d’innombrables bactéries. C’est ainsi qu’il est tout à fait possible, et ce sans mettre les pieds à l’extérieur, de contracter la légionellose. En découle des maux de tête, un sentiment de malaise, des douleurs musculaires et une fièvre intense. À noter qu’il n’est alors pas improbable que la personne touchée soit touchée par une pneumonie – maladie parfois mortelle.

 

Une climatisation doit être nettoyée et vérifiée régulièrement

Pour cette raison, la climatisation doit fréquemment être vérifiée et nettoyée par un spécialiste. À ce titre, l’idéal est de s’en assurer auprès de son entreprise. Le phénomène est identique s’agissant des voitures. C’est pourquoi il est préférable de mettre en marche aussi souvent que possible la climatisation tout au long de l’année, et ne pas se trouver dans l’habitacle à ce moment-là.

 

L’importance du risque de choc thermique

Le choc thermique est certainement le petit détail qui en mettra plus d’un d’accord. Car lorsque l’on choisit de mettre en route le climatiseur, il est crucial de vérifier que la température paramétrée soit entre 5 et 8°C en deçà de la température extérieure. Autrement dit, s’il fait 37°C hors du bâtiment, la climatisation ne peut alors être paramétrée en dessous de 29°C. D’autre part, cette règle est également valable dans le cas du flux : il ne faut surtout pas que la personne située sous la bouche du climatiseur soit incommodée, au risque notamment de l’exposer à une sinusite ou à une bronchite – un comble à quelques semaines des vacances.

Rappelons que le Code du travail ne manque pas de détails, côté santé. Ce dernier prévoit ainsi la garantie de la santé de chacun, d’où une préservation du froid ou de la chaleur. C’est ainsi que le centre belge de la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail considère entre autres que la température maximale dans le cadre d’un travail sans effort physique particulier s’élève à 30°C.

 

Quid d’une alternative viable au climatiseur ?

Certes, la consommation d’énergie du climatiseur est considérable, mais comment faire abstraction des bienfaits qu’il procure ? Et comment faire sans ? Jusqu’à aujourd’hui, certaines entreprises ont tenté les vitres teintées, les toitures végétalisées peintes en blanc ou encore des dispositifs de rafraîchissement d’air par évaporation – nommés free-cooling. Sans oublier d’autres ayant opté – plus classique – pour des stores. Une chose est sûre : s’il s’avère tout à fait possible de stopper les chamailleries dans les bureaux en s’informant, l’aspect environnemental – lui – reste encore une question bien cornélienne.

 

Sources : rue89, slate, francetvinfo

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