Top 5 des arnaques par téléphone / iStock.com - MachineHeadz

Top 5 des pires arnaques par téléphone

Publié le 

La France est le 21ème pays possédant le plus de téléphones portables au monde, avec 59 840 000 de mobiles, soit près d’un téléphone par habitant. On ne saurait alors s’étonner de ce que les arnaques par téléphone se multiplient et touchent un nombre toujours plus grand de personnes. De fait, les techniques sont nombreuses pour escroquer les abonnés !

Le vishing, le hameçonnage par téléphone

Le phishing, vous connaissez ? Cette tentative d’escroquerie par mail a longtemps fait rage et fait encore aujourd’hui des ravages. Elle consiste, pour le malfaiteur, à se faire passer pour un organisme professionnel (une banque ou un opérateur téléphonique) afin d’extorquer des données confidentielles à ses victimes. Sous prétexte d’une facture impayée ou d’un trop-perçu par exemple, les escrocs demandent vos coordonnées bancaires et les utilisent.

Le vishing (contraction de « voice » et de « phishing ») fonctionne sur le même principe à ceci près qu’il se fait par téléphone uniquement. Une personne qui prétend appartenir à votre banque par exemple réclame vos numéro de carte bleue, date de validité et cryptogramme… et peut ainsi acheter ce qui lui plaît sur Internet grâce à ces derniers.

Un seul mot d’ordre : ne communiquez jamais d’informations confidentielles à un numéro inconnu !

Le ping-call, l’arnaque au numéro surtaxé

Le ping-call, c’est ce fameux appel en absence qui joue sur la curiosité des gens. Votre téléphone sonne très brièvement et, lorsque vous rappelez, il s’agit d’un numéro surtaxé, commençant par 0899 ou 0897. Il vous en coûte alors, en général, pas loin de 3€. Cette arnaque fonctionnait auparavant surtout avec les adolescents, plus prompts à rappeler un numéro inconnu. Mais elle s’est développée et complexifiée également. Aujourd’hui on vous invite donc à rappeler un numéro surtaxé en vous indiquant qu’un colis (faux évidemment) vous attend ou que vous avez décroché une super offre d’emploi par exemple.

Dans ces cas-là, il ne faut jamais rappeler un numéro inconnu. Le mieux est donc par exemple d'utiliser un annuaire inversé pour savoir qui vous a appelé.

« Tu m’entends ? » : quand un simple « oui » trahit

C’est la nouvelle arnaque américaine, une arnaque bien rodée, reposant sur un mécanisme très simple. Imaginez : vous recevez un appel, la personne au téléphone vous demande si vous l’entendez, vous répondez « oui ». Et c’est fini. Votre interlocuteur a eu ce qu’il voulait : un enregistrement de votre voix donnant un ordre affirmatif. Or, avec cet enregistrement, les escrocs peuvent souscrire un contrat de service ou d’assurance en votre nom ou encore effectuer certains paiements.

C’est du moins le cas aux États-Unis où les malfaiteurs sévissent depuis le début de l’année 2017. En France en revanche, aucun  appel de ce genre n’a été reporté. De fait, cela ne saurait fonctionner puisque les conditions pour établir un contrat sont bien plus exigeantes dans l’Hexagone.

L’assistance technique frauduleuse

Si vous possédez un ordinateur, vous êtes une cible potentielle de cette arnaque téléphonique. Cette fois-ci, ce n’est pas par votre numéro de portable que les escrocs passeront mais bien via votre téléphone fixe. En vous signalant un problème technique, la personne qui vous appellera vous demandera de vous rendre sur Internet pour télécharger un certain logiciel, censé réparer le bug. Ce dernier lui permettra en fait de contrôler votre ordinateur et de récupérer les données confidentielles qui y sont stockées.

Le harcèlement commercial par téléphone

Les pratiques commerciales peuvent parfois être très agressives avec des appels réguliers, à toute heure. Vous affirmant que vous avez gagné une grosse somme d’argent ou prenant les formes d’un démarchage, ces appels sont pour le moins envahissants. Vous pouvez toutefois vous en prémunir en raccrochant, tout simplement, par exemple.

Là où l’arnaque est terrible cependant, c’est que certains escrocs ont profité de l’aubaine. Ils ont ainsi fait croire à de nombreux consommateurs qu’ils allaient être indemnisés à cause de ces appels intempestifs mais qu’il leur fallait d’abord payer les frais d’avocats en versant de l’argent sur un compte frauduleux.