Comment soigner une infection urinaire

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Méthodes pour soigner une infection urinaire
Méthodes pour soigner une infection urinaire
L’anatomie féminine explique que près d’une femme sur quatre souffre au moins d’une infection urinaire par an. La distance séparant l’appareil urinaire du vagin et de l’anus est en effet si petite et l’urètre, le canal d’évacuation de l’urine, si court, qu’il arrive que des germes pathogènes vivant habituellement dans les intestins ou le vagin se retrouvent devant l’extrémité de l’urètre et remontent ce court chemin jusqu’à la vessie. Et quand ces bactéries, les Escherichia coli (ou colibacille), parviennent à adhérer à ses parois, il ne leur faut que quelques heures pour se multiplier et provoquer douleurs abdominales et brûlures à la miction.

Oubliez l’automédication

De nombreuses femmes se soignent sans antibiotique en s’aidant de produits à base de plantes (feuille de myrtille, aubier de tilleul, busserole) vendus sans ordonnance.

Mais attention, ces spécialités de phytothérapie ne font qu’endormir les symptômes et n’empêchent pas les bactéries de progresser sans bruit.

Avec le risque de faire une pyélonéphrite, une grave infection des reins pouvant aller jusqu’à la septicémie, c’est-à-dire une contamination du sang par les germes.

A chaque nouvelle crise

  • pour vous soulager sans tarder, buvez beaucoup d’eau ou mieux, du jus de Cranberry et prenez un anti-inflammatoire ;
  • demandez à votre pharmacien des bandelettes réactives "nitrites et leucocytes", l’idéal étant bien entendu d’en avoir en permanence à la maison. Elles réagissent ? Cela signifie que vous avez bel et bien une infection ;
  • prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui vous prescrira un antibiotique à prendre en une dose, on parle alors de traitement-minute, ou sur trois à cinq jours ;
  • ne soyez pas surprise si votre médecin ne vous prescrit pas d’analyses d’urines. L’ECBU n’est plus aussi systématique que le par le passé et y recourt plutôt en cas de résistance au traitement de première intention, pour identifier plus précisément le germe responsable.

Des Cranberry en traitement de fond

Vous pouvez envisager de faire une cure de Cranberry.

Les vertus santé de cette petite baie rouge originaire d’Amérique du Nord ont été validées en 2004 par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments. Mais attention, seules les baies de Cranberry ou de canneberge, dites Vaccinium macrocarpon, ont fait la preuve de leur efficacité en prévention des récidives.

De même, seul le cranberry présenté sous forme de jus, voire de stick de poudre à diluer dans l’eau, a réellement un intérêt, contrairement aux comprimés ou aux gélules. Dans les deux cas, pour profiter au mieux de ses bienfaits, il est recommandé d’en prendre un grand verre au réveil et au coucher et ce sous forme de cures de 6 mois.

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