Scintigraphie

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La scintigraphie
La scintigraphie
La scintigraphie consiste à injecter au malade un produit radioactif, qui varie selon l'organe examiné et à enregistrer sa diffusion dans l'organisme.

La scintigraphie

Selon les cas, les spécialistes utiliseront du thallium 201 pour l'étude du tissu myocardique, du technétium 99 pour l'étude des cavités cardiaques, de l'albumine marquée au technétium pour les poumons, de l'iode 131 pour la thyroïde, des particules marquées au technétium pour l'os, le rein et la thyroïde. Cette substance, qui ne représente aucun danger pour la personne car elle est administrée en très petites quantités, va se fixer sur l'organe étudié.

Une fois l'injection effectuée, il faut souvent attendre plusieurs heures avant que le médecin ne commence l'examen. Celui-ci analyse les rayonnements émis, qui dépendent de la plus ou moins bonne vascularisation de l'organe étudié.

La scintigraphie et l'étude du cœur

Au niveau du coeur, cette technique sert à étudier le fonctionnement du muscle. Les particules radioactives ne pourront pas se fixer dans une zone du muscle myocardique atteinte par un infarctus, ou par un autre défaut de vascularisation, ce qui se traduira sur l'image par un défaut de fixation radioactive.

La scintigraphie et l'analyse du poumon

Au niveau du poumon, elle est prescrite essentiellement pour le diagnostic d'embolie pulmonaire. Une embolie est caractérisée par l'obstruction d'une artère pulmonaire, et les substances radioactives ne se fixeront pas dans la zone non vascularisée. Elle nécessite, pour être valable, des poumons exempts d'autres maladies, car l'image serait alors faussée.

La scintigraphie et le diagnostic de maladies des os

En ce qui concerne l'os, la scintigraphie procède du phénomène inverse : il y aura une fixation plus importante dans les zones malades, car ce sont elles qui sont les plus vascularisées. Elle est utilisée pour le diagnostic d'une tumeur osseuse, d'une inflammation, d'une infection, voire d'une arthrose.

La scintigraphie thyroïdienne permet de diagnostiquer la plupart des maladies de la thyroïde (petite glande située en avant des cartilages du cou). Elle sera demandée si l'on suspecte un hyperfonctionnement ou, à l'inverse, un hypofonctionnement de la glande, devant une augmentation de volume de cette dernière ou, enfin, pour contrôle après une opération chirurgicale.
Enfin, cet examen est utile pour étudier le rein et sa vascularisation, notamment après une greffe, pour dépister un rejet.

La scintigraphie est un examen indolore mais long, à cause de l'attente entre l'injection du produit et l'enregistrement des rayonnements émis (quelques heures) et de la durée de l'enregistrement lui-même (45 minutes en moyenne).

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Les catégories relatives à cet article : examens médicaux

Mots clés :imagerie médicale