Les logements collectifs permettent d’habiter ensemble et de partager un espace de vie, notamment pour répondre à des besoins de socialisation. De nos jours, la colocation, dans sa forme la plus basique, n’est plus la seule et unique option mise à disposition sur ce marché en pleine croissance. Un autre type d’habitat partagé, moins connu, mais tout aussi prospère, existe : le co-housing. Le concept en lui-même a été créé il y a de cela une cinquantaine d’années. Toutefois, ce n’est que dans le contexte actuel que le réseau de co-housing commence véritablement à se développer.
Vivre ensemble tout en conservant son intimité, tel est le principe de base du co-housing. À première vue, ce dernier ne semble en rien différent de la colocation. Toutefois, le co-housing met davantage l’accent sur l’intimité des résidents. Zoom sur les détails.
Le co-housing, c’est quoi ?
Traduit en français par cohabitat, habitat participatif ou habitat partagé, le co-housing est un concept de résidence commune qui commence à se faire une place sur le marché de l’immobilier. Le principe est simple : deux ou plusieurs ménages cohabitent dans une infrastructure unique, chaque partie concernée possède ses pièces privatives, mais partage en même temps un ou deux espaces communs. Il s’agit généralement d’un jardin extérieur, d’une salle de jeu pour les petits, d’un espace de détente ou encore d’une salle à manger. Dans l’absolu, le co-housing, un modèle d’économie collaborative, permet à chacun des ménages impliqués d’avoir sa propre maison dans une plus grande structure partagée ainsi à plusieurs.
Une frontière nette entre espaces privatifs et espaces partagés
Le co-housing, ou habitat groupé, n’est pas à confondre avec la simple colocation, ni avec le coliving, savant mélange entre colocation et coworking. Si l’idée de base est similaire, à savoir partager un logement à plusieurs, le co-housing se démarque par le niveau d’intimité qu’il permet d’avoir. Le concept trace une frontière nette entre les espaces privatifs des ménages et les quelque espaces communs qu’ils partagent dans l’infrastructure. Le co-housing limite donc les risques d’invasion de la vie privée sans pour autant confiner les ménages dans leur quartier respectif. En soi, les seuls moments où les différents co-locataires d’un même habitat participatif sont amenés à interagir sont quand ils se retrouvent dans les espaces communs prévus à cet effet.
Un concept qui se généralise
Le co-housing fait actuellement l’objet d’un gain d’intérêt considérable. Le réseau français de professionnels spécialisés dans la conception et la mise à disposition d’habitats participatifs grandit et reflète une hausse des demandes. Cet engouement, au-delà de la dimension communautaire du concept, serait surtout motivé par les besoins sociétaux des citoyens. Par ailleurs, le co-housing se présente comme une alternative plus intéressante dans le cadre de l’acquisition d’une résidence secondaire. Dans la pratique, acquérir une résidence secondaire en mode co-housing permet de :
- Garantir la sécurité du logement, celui-ci étant moins souvent vide ;
- Obtenir une résidence beaucoup plus espacée avec le même budget, grâce à l’achat en groupe.