Malus automobile 2022 : durcissement du barème sur les véhicules les plus polluants

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Malus automobile 2022 : durcissement du barème sur les véhicules les plus polluants / iStock.com - ElcovaLana
Malus automobile 2022 : durcissement du barème sur les véhicules les plus polluants / iStock.com - ElcovaLana

Réduire les émissions de gaz à effet de serre fait partie des principales préoccupations actuelles. Comme le transport, tant aérien que routier, est responsable d’une grande partie des gaz polluants rejetés dans les airs, le gouvernement français prend de nouvelles dispositions. Dans sa tentative perpétuelle de renverser la donne, l’Etat projette, une fois de plus, de renforcer le système de malus auto en 2022. Le seuil de déclenchement sera notamment revu à la baisse tandis que les montants des pénalités augmentent.

Afin de réduire l’empreinte carbone du transport sur route, le gouvernement, fidèle aux traditions, annonce un nouveau durcissement du barème de malus écologique pour les véhicules concernés. Les règles à venir s’annoncent intransigeantes, la protection de l’environnement étant un sujet primordial. Zoom sur les détails.

Le seuil de déclenchement du malus revu à la baisse

La précédente réforme du système de malus auto, qui a fait l’objet d’un durcissement en 2020, est encore toute fraîche dans les pensées des conducteurs. Pourtant, le barème va, une fois de plus, être chamboulé, un changement nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique. Le 1er janvier 2022, comme prévu par la loi de finances établie pour cette année 2021, de nouvelles règles sur le malus écologique auto feront leur entrée en vigueur sur le marché. Les modèles réputés les plus polluants sont dans le collimateur du gouvernement qui, dans le cadre de ce durcissement, revoit à la hausse le seuil de déclenchement de la pénalité. Ainsi, il suffira qu’un véhicule dépasse le plafond de 127 g de CO2 par kilomètre pour écoper d’un malus. À l’heure actuelle, le seuil est porté à 133 g/km.

Le montant du malus fait l’objet d’une hausse conséquente

Tandis que le seuil minimal de pollution par kilomètre parcouru se voit réduit de 5 g, le montant de la pénalité pointe vers le haut. En atteignant le premier palier de taux d’émission, un véhicule se verra taxé d'une pénalité forfaitaire de 50 €. Naturellement, plus la voiture est polluante, plus le montant du malus est conséquent. Chaque gramme supplémentaire de gaz émis va peser son poids dans la balance. Le palier des 1 000 € de malus sera notamment atteint, voire dépassé, dès 151 g/km, contre les 156 g/km actuels, avec 1 074 € de malus à payer. Le montant du malus maximal, auparavant établi à 30 000 €, sera porté à 40 000 €. Cette dernière tranche de pénalité est réservée aux modèles qui génèrent plus de 223 g/km de gaz carbonique. Pendant ce temps, Audi annonce vouloir mettre fin aux moteurs thermiques d’ici 2026.

Les véhicules concernés par les nouvelles règles à venir

Le nouveau système de malus écologique auto sera opérationnel à partir du 1er janvier 2022. De ce fait, seules les voitures neuves immatriculées à compter de cette date d’entrée en vigueur seront concernées par le barème endurci. Pour l’heure, la majorité des modèles thermiques et des petites citadines en vogue sur le marché français semblent échapper de justesse au nouveau malus. Cependant, rien n’est sûr. Parallèlement, les voitures électriques s’imposent à rythme régulier sur le marché, prônant un moteur plus écologique. Toutefois, la question se pose : les électriques sont-elles vraiment moins polluantes que les thermiques ?