Appétence pour les villes moyennes, résidences semi-principales... : les tendances actuelles de l'immobilier / iStock.com - Drazen Zigic

Appétence pour les villes moyennes, résidences semi-principales... : les tendances actuelles de l'immobilier

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Dire que la crise sanitaire du Covid-19 a chamboulé notre quotidien serait un euphémisme, tant cette pandémie a remodelé tous les pans de la société. Un changement de dynamique flagrant est observé du côté du marché de l’immobilier. La longue période de confinement dans les centres urbains, accompagnée par la généralisation du télétravail, a été le catalyseur d’une série de nouvelles tendances immobilières.

Le besoin d’évasion a pris racine chez les Français. Cette tendance est reflétée par la nouvelle dynamique adoptée par le marché de l’immobilier post-crise. Entre le boom immobilier dans les villes moyennes, en général délaissées, l’émergence des résidences semi-principales et l’exode urbain, zoom sur la dynamique immobilière actuelle.

Les villes moyennes, un gain de popularité

Alors que le marché de l’immobilier s’était mieux porté que prévu durant la période de confinement, ce dernier retrouve son dynamisme avec le retour progressif à la normale. Cependant, le marché actuel se différencie de celui d’avant-crise. À l’évidence, les péripéties de la crise sanitaire ont eu un effet flagrant, orientant le marché de l’immobilier vers de nouvelles tendances. Premier changement de dynamique non négligeable, le soudain gain de popularité des villes considérées moyennes. Contre toute attente, les agglomérations moyennes font preuve d’une attractivité sans précédent. Des villes telles que Brest, Orléans, Quimper ou Angers voient ainsi leurs tarifs immobiliers augmenter de façon considérable, tant dans les centres urbains que les grandes banlieues. En un mot, la crise du covid-19 leur a été profitable.

De résidences secondaires à résidences semi-principales

Avoir vécu la crise sanitaire du Covid-19 a redéfini les habitudes des Français et a éveillé les consciences. De nouveaux besoins, en termes de bien immobilier, s’en sont suivis : des propriétés au bord de la mer, spacieuses ou verdoyantes. À cela s’ajoute la pratique généralisée du télétravail qui, plaçant le présentéisme au bureau au second plan, a poussé les acheteurs à privilégier les résidences secondaires dans les banlieues alentour. Sauf que ces résidences secondaires, généralement destinées à la location, ne serviront pas que pour des vacances ou des week-ends en famille. Leur usage prend un tournant radical dans le contexte actuel, donnant naissance au concept évolutif de résidences semi-principales. Pour faire simple, les résidences secondaires deviennent, pour au moins une partie de l’année, une demeure à plein temps pour leur propriétaire télétravailleur et en manque de confort.

Évasion et besoin de confort, un nouveau motivateur d’achat immobilier

Le marché immobilier est aujourd’hui différent de ce qu’il était avant le déchaînement de la crise sanitaire. De nombreux facteurs ont participé à la mise en place de ces changements. Dans leur besoin d’espace et de sérénité, les acheteurs ont développé un appétit accru pour les zones périurbaines et rurales. Les chiffres confirment cette tendance qui apparaît comme une évidence dans la capitale avec la généralisation de l’exode parisien. Les banlieues voient leurs tarifs immobiliers augmenter tandis que ceux des grandes villes s’écroulent progressivement.

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