Mode vegan : des baskets végétales made in Bretagne ! / iStock.com - yangphoto

Mode vegan : des baskets végétales made in Bretagne !

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Deux Brestois, Lancine Koulibaly et Dieuveil Ngoubou, ont récemment lancé une marque de baskets haut de gamme ne comportant aucun cuir animal. Elles sont constituées de fibres végétales et utilisent des teintures naturelles fabriquées en Afrique selon une technique respectueuse de l’environnement. Découvrez les baskets végétales made in Bretagne !

La marque bretonne Umòja (du swahili “unité”) ambitionne de fabriquer des baskets sans utiliser de cuir animal. Avant d’envisager le cuir végétal, ses fondateurs, Lancine Koulibaly et Dieuveil Ngoubou, ont misé sur de la fibre végétale et les teintures naturelles. Cette démarche écologique promeut également les traditions et la culture de l’Afrique de l’Ouest.

Genèse du projet

Son Master II en poche, Dieuveil Ngoubou est parti pour une escapade culturelle en Afrique de l’Ouest. Il y a notamment découvert toute la richesse de l’artisanat local en matière de transformation du textile. Le futur entrepreneur a ainsi mesuré le potentiel des teintures naturelles peinant à survivre face à la concurrence des produits importés. Avec Lancine Koubaly, un cadre dans le milieu des assurances, il décide alors de valoriser ce patrimoine culturel à travers une nouvelle marque de baskets.

Mise à contribution de toutes les sources disponibles

L’aventure Umòja a commencé par un voyage en Afrique de l’Ouest pour rencontrer les producteurs des matières premières. Les futurs entrepreneurs y ont également déniché différents fournisseurs de textiles naturels et bio, en Côte d’Ivoire, en Ouganda, au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal. Outre le coton bio, ils utilisent ainsi des fibres naturelles comme le raphia.

Les deux associés se sont ensuite adressés à un atelier portugais pour la fabrication des baskets. Le tout consistait à trouver des artisans à même de fournir une prestation de qualité sans volume minimum. La première commande passée concernait un échantillon de 15 modèles pour avoir un aperçu du rendu visuel, du niveau de confort et de la réaction des textiles à l’usure. En effet, la majorité des matériaux utilisés n’a jamais été testée sur des chaussures, notamment l’écorce d’arbre, le raphia, la fibre de bananier, etc. Les résultats ont été concluants et les deux partenaires ont décidé de poursuivre l’aventure.

Enseigne engagée

Pour élargir leur société, Lancine Koulibaly et Dieuveil Ngoubou ont décidé de lancer une campagne de crowdfunding en se basant sur les précommandes de leurs premiers modèles. En fonction du matériau utilisé, leurs prix varient de 95 à 180 €. Pour accompagner leur démarche, ils appuient diverses associations ivoiriennes locales, notamment à l’école de Diwan (Brest). Un pourcentage des ventes devrait ainsi leur être reversé.

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