Sexualité : les avantages et les risques des moyens de contraception

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Sexualité et moyens de contraception : les avantages et les risques / iStock.com - andrewsafonov
Sexualité et moyens de contraception : les avantages et les risques / iStock.com - andrewsafonov
Les scandales sanitaires à répétition autour de la pilule, star des contraceptifs depuis les années 70, ont conduit de plus en plus de femmes à se pencher vers d’autres moyens de contraception, moins lourds en contre-indications. Il est vrai que l’offre est importante et le choix cornélien. Différents paramètres entrent en effet en jeu dont le mode de vie et le type de sexualité sont au centre.

La contraception hormonale

Ces méthodes sont composées d’hormones féminines, des œstrogènes et des progestérones qui se diffusent dans le sang et qui sont proches de celles fabriquées naturellement par les ovaires. Leur rôle est de bloquer le cycle menstruel de sorte à empêcher l’ovulation en épaississant la glaire cervicale, ce qui a pour conséquence de gêner le passage des spermatozoïdes. Ces méthodes ne protègent ni des infections sexuellement transmissibles, ni du VIH.

  • La pilule est un moyen contraceptif féminin, conditionné sous forme de comprimés à prendre tous les jours. Il en existe de quatre générations différentes, sous forme combinée, composées d'œstrogène et de progestérone ou seulement sous forme progestative. Sa prise donne lieu à un certain nombre d’effets secondaires et nécessite une prescription médicale ;
  • Le patch est un timbre autocollant qui diffuse des hormones oestroprogestatives à travers la peau. Il se change chaque semaine et résiste à l’eau ;
  • L’anneau vaginal est un anneau en plastique souple qui est placé dans le vagin. Changé chaque mois, il diffuse des hormones oestroprogestatives. On peut le retirer, mais pas plus de trois heures par jour. Au-delà, il faut en placer un nouveau.
  • L’implant : renouvelable tous les trois ans, il consiste en un fin bâtonnet placé sous la peau du bras sous anesthésie locale. Il diffuse en continu de la progestérone, ce qui permet de  bloquer l’ovulation. Bien entendu, il peut être retiré à tout moment ;
  • Le stérilet ou Dispositif intra-utérin (DIU), également nommé Système Intra Utérin : ce type de contraception est efficace pendant trois à cinq ans. Il s’agit d’un dispositif en forme de T en cuivre ou enrichi de progestérone, placé dans l’utérus qui empêche la nidation de l'oeuf des spermatozoïdes après les rapports sexuels. Comme il s'agit d'un coprs étrtanger introduit dans l'organisme, le stérilet est susceptible de provoquer un rejet :
  • Les injectables : ce sont des méthodes de contraception combinées ou progestatives par injection intramusculaire et qui se renouvellent tous les un, deux ou trois mois.

La contraception mécanique

Son rôle est de mettre une barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule. Certains dispositifs protègent ou réduisent les risques d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et de VIH. Il est donc recommandé d’associer une contraception hormonale à une contraception mécanique.

  • Le préservatif masculin est à usage unique. Il s’agit d’une gaine en latex qui se place sur le sexe en érection au moment du rapport sexuel. Le préservatif protège des IST et du VIH ;
  • Le préservatif féminin est une gaine en polyuréthane solide et adaptée aux personnes allergiques au latex qui se place au fond du vagin avant le rapport ;
  • Le diaphragme est une membrane souple en forme de coupelle, en silicone ou en latex, qui se place au fond du vagin plusieurs heures avant le rapport sexuel et s’utilise associée à un spermicide ;
  • La cape cervicale : en silicone, elle recouvre le col de l’utérus et se place au fond du vagin avant le rapport sexuel comme le diaphragme ;
  • Les spermicides : ils existent en gel, en ovule ou en éponge et se placent dans le vagin avant le rapport sexuel. Leur action est de détruire partiellement les spermatozoïdes. On les utilise souvent en complément d’un autre moyen de contraception.

Les autres procédés

Il existe d’autres méthodes contraceptives :

  • Les méthodes naturelles. Retrait, Ogino, prise de température ou Billings, elles sont destinées à réduire le risque de grossesse. Leur taux d’échec est estimé de 30 à 40% ;
  • Les méthodes définitives ou encore stérilisations à visée contraceptive, elles évitent toute grossesse de façon irréversible. Il s’agit de la vasectomie pour les hommes ou de la section ou obstruction des trompes pour les femmes ;
  • La contraception d’urgence existe sous deux formes pilules d’urgence, le Norvelo à prendre le plus tôt possible après le rapport sexuel non protégé ou la pose d’un DIU de type stérilet par un médecin dans les 5 jours.

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