L'opération de la myopie : comment ça se passe ?

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L'opération de la myopie : comment ça se passe ? / Istcok.com - t_kimura
L'opération de la myopie : comment ça se passe ? / Istcok.com - t_kimura

La myopie est un trouble visuel très fréquent. Qu’elle soit d’origine génétique ou induite par la multiplication des écrans au quotidien, beaucoup souffrent de cette incapacité à voir clairement des objets éloignés. Au fil des années, les solutions pour corriger cette pathologie se sont diversifiées. Si les plus connues sont le port de lunettes ou de lentilles correctrices, il est également possible de recourir à des opérations chirurgicales.

En France, environ 15 à 20% de la population souffre de myopie. Généralement détectée dès l’enfance, la myopie peut également se développer à cause de l’usage intensif et incontrôlé des écrans, connus pour émettre de la lumière bleue. Face à la multiplication des cas de myopie, les interventions chirurgicales visant à les corriger se font de plus en plus performantes. Toutefois, sont-elles fiables à 100% ? Décryptage.

Pourquoi opter pour une chirurgie réfractive ?

En soi, la myopie n’est pas une fatalité. Il est possible de la corriger avec une paire de lunettes adaptées ou encore des lentilles de contact. Toutefois, bien qu’efficaces, ces solutions ne conviennent pas à tout le monde. En effet, porter des lunettes peut s’avérer assez gênant pour certains. D’autres, souffrant en plus de sécheresse oculaire, peuvent très mal supporter les lentilles de contact. Si certains chercheurs travaillent actuellement sur des gouttes pour remplacer les lunettes, une autre façon de retrouver un certain confort visuel consiste à subir une chirurgie dite réfractive. Cette intervention médicale, dont le prix ne descend pas sous les 2 000 €, peut corriger n’importe quel degré de myopie.

Quels sont les différents types d’opérations au laser ?

À l’instar des interventions chirurgicales qui visent à éradiquer l’obésité, il existe différents types de chirurgie réfractive pour corriger la myopie. La différence réside principalement dans le type de laser utilisé durant l’opération. Le choix de ce dernier dépend du degré de myopie, de l’épaisseur de la cornée concernée, mais aussi de l’âge du patient. Ainsi, il est possible de distinguer les techniques suivantes :

  • La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) ;
  • Le Lasik (Laser-Assisted In-Situ Keratomileusis) ;
  • Le smile (Small Incision Lenticule Extraction).

En général, tous ces lasers sont efficaces. Néanmoins, la pleine réussite de l’intervention repose en grande partie sur l’expérience du chirurgien.

Une solution pratique, mais limitée

L’opération au laser s’accompagne de quelques désagréments post-opératoires. Outre l’impression gênante d’avoir quelque chose dans l’œil, une certaine douleur peut se faire sentir pendant les heures qui suivent. Des taches rouges ainsi qu’une sécheresse oculaire, pouvant durer plusieurs mois, sont également assez fréquentes. Afin de suivre l’évolution du patient, un rendez-vous de contrôle est programmé dès le lendemain, ainsi qu’au cours des mois à venir. Par ailleurs, cette opération ne supprime pas définitivement le port de lunettes, qui peut s’avérer nécessaire dans certaines circonstances. Pendant ce temps, les scientifiques travaillent sur un œil bionique en 3D pouvant rétablir la vue des aveugles.