Canicule : paillage, binage, coupe... Comment économiser l'eau dans son jardin ?

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Canicule : paillage, binage, coupe... Comment économiser l'eau dans son jardin ? / iStock.com - Aleksandr Yurkevich
Canicule : paillage, binage, coupe... Comment économiser l'eau dans son jardin ? / iStock.com - Aleksandr Yurkevich

L’eau est une précieuse ressource qui se raréfie au fil du réchauffement climatique. En outre, elle coûte assez cher. Il est donc plus que nécessaire d’utiliser l’eau à bon escient à la maison pour ne pas la gaspiller. Pour ce faire, il est important de revoir radicalement certains des comportements quotidiens.

Mine de rien, un robinet qui coule plus longtemps que nécessaire ou des plantes abondamment arrosées font gonfler la consommation d’eau d’un foyer. Le jardin, en particulier, s’avère très gourmand en eau, mais ce n'est pas une fatalité ! Décryptage.

Adapter sa méthode d’arrosage pour économiser l’eau

Jardiner signifie arroser les plantes, et l’arrosage des plantes, s’il est mal fait, peut consommer plus d’eau que nécessaire. Il faut toutefois garder en tête que l’objectif est d’économiser l’eau intelligemment, non de négliger le besoin des végétaux. Cette démarche doit se faire dans le respect des besoins spécifiques pour éviter de :

  • Sur-hydrater une plante qui ne requiert qu’une infime quantité d’eau et un arrosage parcimonieux pour survivre ;
  • Arroser insuffisamment une plante qui exige un apport d’eau généreux.

Toujours dans l’optique d’économiser l’eau au jardin, il est préférable d’arroser les plantes au niveau de leur pied. Asperger maladroitement les feuilles et les sommités ne ferait que gaspiller l’eau et exposer à différentes maladies liées à une humidité excessive. Au passage, découvrez également comment économiser l’eau sous la douche.

Biner et pailler, les mots d’ordre d’un jardin économe en eau

Un jardin bien entretenu est un jardin optimisé pour utiliser la moindre goutte d’eau à bon escient. Économiser l’eau en termes de jardinage ne se limite pas à réguler l’arrosage, il faut également travailler le sol. En effet, il s’agit de la partie réellement arrosée. La qualité du sol joue donc un rôle essentiel dans la démarche. Une surface meuble, drainée et apte à conserver l’humidité du précédent arrosage est à préférer. Un tel résultat s’obtient en :

  • Paillant généreusement le sol : cette pratique, courante dans le monde du jardinage, ne sert pas qu’à protéger son jardin ou son potager à l’approche de l’hiver. En couvrant le sol, le paillis limite l’évaporation d’eau et lui permet de conserver son humidité. De quoi économiser jusqu’à 40% d’eau pour l’arrosage ;
  • Binant ou sarclant le sol : ce faisant, la terre, plus meuble, gagne en perméabilité et l’eau d’arrosage filtre mieux. Pas un millilitre d’eau n’est gaspillé.

Récupérer l’eau de pluie, la solution incontournable

L’eau courante doit être économisée parce qu’elle coûte cher et parce qu’elle se raréfie. Pour éliminer le facteur économique de l’équation, une solution pratique consiste à utiliser une eau gratuite accessible à tous : l’eau de pluie ! En effet, pour une utilisation quotidienne lors du jardinage ou pour la chasse d’eau des toilettes, utiliser l’eau du robinet est loin d’être une nécessité. De là découle l’intérêt d’installer un récupérateur d’eau dans le jardin, un geste à la fois écofriendly et très économique. L’eau de pluie recueillie pourra servir à arroser les plantes du jardin, et l’eau courante sera uniquement réservée aux usages indispensables.