Clap de fin pour l’application de transports” Heetch”

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Clap de fin pour l’application de transports” Heetch” / iStock.com - martin-dm
Clap de fin pour l’application de transports” Heetch” / iStock.com - martin-dm

L’aventure de l’application Heetch et de ses dirigeants semble toucher à sa fin. Suite à la condamnation de la start-up et de ses dirigeants Mathieu Jacob et Teddy Pellerin le 2 mars dernier, l’application est fermée jusqu’à nouvel ordre.

Poursuivis par les artisans taxis pour exercice illégal de la profession de taxi, la start-up et ses dirigeants ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Paris. Malgré tout, Teddy Pellerin ne s’avoue pas vaincu.

Exercice illégal de la profession de taxi

Dans son jugement, le tribunal de grande instance de Paris reproche à la start-up et à ses deux dirigeants de ne pas avoir tenu compte des principes légaux liés à l’exercice de la profession de taxi. Il a donc condamné les prévenus pour exercice illégal de la profession, pratique commerciale trompeuse et mise en relation de clients et de chauffeurs non professionnels.

Une lourde peine

Dans son verdict, le tribunal a condamné la start-up et ses dirigeants à payer 441 000 euros pour réparer le préjudice moral causé aux chauffeurs de taxi. Les frais de justice s’élevant à 91 000 euros sont également à mettre au compte des condamnés. En outre, la start-up devra s’acquitter d’une amende de 200 000 euros, dont les trois quarts avec sursis, et ses dirigeants d’une amende de 10 000 euros chacun, dont 5 000 avec sursis.

Suspendue, mais pas finie

Interviewé par les journalistes à sa sortie de la salle d’audience, Teddy Pellerin a déclaré que l’application est suspendue jusqu’à nouvel ordre, mais n’est pas finie pour autant. Il a aussi annoncé son intention de dialoguer avec les artisans taxis. D’après lui, le fonctionnement de sa start-up est incompris. Teddy Pellerin explique que de 20 heures à 6 heures du matin, Heetch mettait en relation des particuliers souhaitant “partager” les frais de transport. Pourtant, le tribunal considère que la société ne proposait pas de covoiturage, mais bel et bien un service de transport à titre onéreux. Histoire à suivre !

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