Pourquoi ces différences de taille, d'un bout à l'autre de l'Europe ?

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Une étude souligne les facteurs permettant d'expliquer les différences de taille, en Europe
Une étude souligne les facteurs permettant d'expliquer les différences de taille, en Europe

Parue dans la revue Nature Genetics, une étude menée par des scientifiques australiens explique les raisons de la différence morphologique entre les Européens du nord et ceux du sud. En cause, notamment : des facteurs génétiques et environnementaux.

Pourquoi les personnes vivant dans le nord de l’Europe sont-elles plus grandes et plus minces que celles vivant dans le sud ? Des chercheurs australiens répondent à cette question. D’après leurs observations, cette différence serait due à une association de certains gènes ainsi qu’à des causes environnementales.

Une œuvre de Dame nature

Cette étude australienne s’est portée sur les spécificités génétiques de près de 250 000 personnes à travers toute l’Europe. Les scientifiques se sont notamment concentrés sur 9 416 individus répartis à travers 14 pays européens. En observant les résultats liés à la taille et à l’IMC des sujets, ils ont remarqué que la population d’Europe du Nord est plus grande et plus svelte que celle de l’Europe du Sud. Cette différence serait due à une variation génétique de 24% au niveau de la taille et de 8% pour l’IMC.

Cet écart a permis aux chercheurs de déduire que les différences génétiques entre les Européens du nord et du sud s’expliquent probablement par un processus de sélection naturelle, et non par un simple hasard. Afin de permettre aux personnes du nord de vivre plus facilement dans certaines conditions, Dame Nature leur aurait ainsi accordé certains avantages au niveau de la taille et du poids.

L’environnement y joue un certain rôle

Outre le fait que la loterie génétique a accordé aux Européens du Nord une grande taille et une physionomie svelte, les Australiens ont aussi noté que les facteurs environnementaux influent sur leur morphologie. D’après le Dr Matthew Robinson, l’un des membres de l’équipe de recherche, l’environnement et le régime de ces individus ont également favorisé leur développement, en plus du petit coup de pouce génétique.

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