Mardi Conseils : la conduite à tenir en cas d'attentat à l'école

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Mardi Conseils : la conduite à tenir en cas d'attentat à l'école / iStock.com-fstop123
Mardi Conseils : la conduite à tenir en cas d'attentat à l'école / iStock.com-fstop123

En raison des menaces et des évènements passés, les autorités et les établissements scolaires ont pris des mesures pour préparer les enfants à réagir en cas de problème. Exit les exercices d’évacuation incendie, ils se préparent actuellement à faire face à des attentats et à des intrusions. Ainsi, ils connaîtront la conduite à tenir en cas d’urgence de ce type.

Après les fusillades et les attentats survenus en France, les établissements scolaires ont reçu de nouvelles instructions pour accroître la sécurité des enfants. Les exercices simulant une intrusion ou un attentat sont ainsi devenus obligatoires dans le cadre du PPMS (Plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs). Toutefois, certains parents considèrent cette démarche comme anxiogène.

Les exercices attentat-intrusion désormais effectués à l'école

Les exercices attentat-intrusion ont été créés pour préparer le personnel et les élèves à fuir ou à se cacher face à une menace. Outre les attentats, ces initiatives apprennent à réagir face aux prises d’otages, aux cambriolages ou aux fusillades. Ce programme vient ainsi étoffer les exercices obligatoires apprenant les bons gestes à adopter face aux incendies ou aux catastrophes industrielles.

Le scénario de la fuite est envisagé si le personnel a pu identifier la nature et la localisation précise de la menace. De plus, les adultes doivent être certains de pouvoir emmener les élèves sans risque. Le cas échéant, la seconde option consiste à se cacher dans les classes ou dans des locaux sécurisés prédéfinis au cours des exercices.

Dans le scénario "confinement", il faut verrouiller toutes les issues, se barricader avec des meubles résistants, éteindre les lumières, s’éloigner des ouvertures, se réfugier derrière des objets solides en restant au sol et s’efforcer de garder le silence.

Une réception mitigée du côté des parents comme des enseignants

En général, les plus jeunes ne sont pas conscients de l’importance de ce nouveau programme de prévention. Au cours des exercices, les élèves de maternelle pensent par exemple “jouer à se cacher”. Néanmoins, le personnel et les formateurs peuvent se servir de ces réactions pour dédramatiser la situation. Ainsi toutes les étapes de l’exercice se transforment en différents jeux comme “le jeu de la statue”, “le roi du silence”, “minuit dans la bergerie”, etc. De plus, les méthodes ludiques sont toujours les plus efficaces pour faciliter l’assimilation chez les enfants.

Du côté des parents et des enseignants, les réactions sont assez partagées. Certains souhaiteraient expliquer clairement la situation aux enfants, tandis que d’autres veulent les garder dans le flou pour ne pas les alarmer et alimenter la psychose environnante. Au final, l’essentiel est de leur apprendre à réagir calmement face aux menaces terroristes ou autres.

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