En moyenne, les jeunes vérifient leur smartphone toutes les dix minutes

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9 minutes et 50 secondes, ce serait en moyenne le laps de temps maximal au cours duquel les jeunes de 18 à 24 ans parviennent à se séparer de leur téléphone, selon une étude commandée par Kana Software. Un phénomène qui altèrerait fortement leur comportement, notamment dans leur rapport à la patience.

À peine dix minutes que le smartphone a été posé sur la table, glissé dans une poche ou dans un sac qu'un besoin irrépressible de vérifier si quelque chose de nouveau est arrivé s'empare soudainement de son détenteur. Les notifications aidant, le téléphone mobile altère aujourd'hui en profondeur notre comportement, chose dont nous n'avons pas toujours conscience. Pour remettre les pendules à l'heure, l'éditeur Kana Software a réalisé une étude. Résultat, les jeunes de 18 à 24 ans seraient à l'heure actuelle nettement plus impatients qu'il y a dix ans.

Ainsi, d'après l'enquête, les plus jeunes consulteraient leur smartphone toutes les 9 minutes et 50 secondes. Pire : parmi ceux-ci, une personne sur vingt serait si dépendante qu'elle examinerait son portable toutes les soixante secondes. Un stade considéré par les spécialistes comme celui de la dépendance absolue.

Les ultra-connectés, sont-ils nécessairement des gens stressés et pressés ?

L'étude d'Omnibus, qui a sondé 2 000 personnes, souligne néanmoins que l'intérêt pour l'appareil mobile se réduit avec les années. Et même si la tranche des 25-34 ans sont presque aussi accro (l'intervalle entre deux consultations est de 9 minutes et 55 secondes), les 35-44 ans prennent quant à eux un peu plus de distance (21 minutes), au même titre que les 45-54 ans (36 minutes) et les 55-64 ans (une heure et demie). À noter toutefois que les plus de 65 ans sont plus geeks qu'ils n'y paraissent, puisqu'ils vérifieraient leur téléphone toutes les 47 minutes.

Une autre remarque mise en évidence par l'étude : les Britanniques se serviraient en moyenne de 7,4 outils de communication électronique distincts, tels que les SMS, les mails ou encore les réseaux sociaux. À noter que la moyenne va jusqu'à 8,4 pour les plus jeunes et descend à 6,2 pour les seniors.

De même, ces résultats sont l'occasion de mettre en lumière un phénomène persistant chez les plus connectés, à savoir le comportement face à l'impatience des réponses. Par exemple, un jeune très actif s'attend à ce qu'une entreprise traite sa demande dans les dix minutes. Rappelons qu'il y a dix ans, la plupart d'entre nous acceptaient un délai d'une dizaine de jours...

Sources : Kana.com, Metronews