Quels sont les aéroports les plus ponctuels du monde ?

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Et si nous savions quels aéroports éviter selon leur degré de ponctualité ? L’étude menée par the FlightStats, pourrait bien vous aider dans votre choix cornélien grâce à son classement des meilleurs et des pires aéroports du monde. Quels sont les pays où les vols sont les plus à l’heure dans le globe ?

L’étude menée par FlightStats, un évaluateur sur les vols dans le monde, vous permettra de savoir dans quoi vos pieds et vos bagages s’embarquent dans vos futurs voyages.  Les statistiques ont été réalisées parmi les aéroports les plus côtoyés au sein de 4 continents différents : l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Océanie et l’Europe. Les experts ont passé au crible des milliers de vols en calculant le pourcentage de retard à l’arrivée et au départ.

Le Japon, pays le plus ponctuel dans le ciel

À en croire les statistiques, si vous voulez vous assurez d’être à l’heure pour vos prochains vols, mieux vaut privilégier les aéroports de Tokyo - les aéroports Haneda et Narita étant les deux en tête - suivis d’Amsterdam et de Munich où 80 % des vols effectués sont ponctuels. L’Europe serait donc bonne élève ? Pas tout à fait si l’on en croit le classement, dans lequel Paris et Rome font partie des pires scores. En revanche, les Etats-Unis semblent à l’heure, puisque les vols enregistrés sont au minimum 60 % du temps ponctuels pour un maximum de 80 %.

Pour mieux se rendre compte des bons et mauvais élèves, le Washington Post propose un graphique intéressant pour visualiser d’un coup d’œil les aéroports les plus ponctuels – et ceux à éviter.

Les aéroports parisiens, peu fiables

En termes de retard, l’Asie du Sud-Est pourtant bien lotie grâce au Japon, se voit vite descendre avec le pourcentage de retard considérable que réalisent les aéroports en Chine - 28 % des vols sont à l’heure à Shanghai et 18 % pour la capitale chinoise Pékin - mais cela s’expliquerait par un contrôle très strict de l’armée.

En Europe, Moscou (où 42 % des vols sont ponctuels) et Istanbul (38 %) sont les deux mauvaises élèves bien qu’elles soient suivies de près par deux capitales touristiques : Rome avec 59 % et Paris 58 %. Les touristes apprécieront encore moins la capitale : d’après l’étude, 11 % des vols de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle avaient plus de 45 minutes de retard et 13 % pour Orly.

Des résultats de fiabilité à modérer

Bien que cette étude soit intéressante pour savoir à quoi s’attendre à l’avenir dans le prochain pays à visiter, il faut la lire en prenant en compte plusieurs points. D’une part, comme le relate Slate, Aéroport de Paris se défend des retards notifiés en précisant qu’ils peuvent parfois être causés par d’autres aéroports, ce qui engendre par la suite une modification de l’aiguillage, soit du temps perdu.

Ensuite, l’étude ne se base que sur une période très courte, le mois de juin : un mois durant lequel de nombreux vols en France ont dus être supprimés suite à la grève des aiguilleurs du ciel. Enfin, le Washington Post précise que l’étude ne prend pas en compte non plus les conditions météorologiques, ce qui biaise une partie des résultats d’un continent à un autre.

Sources : Slate et le Washington Post