La SNCF teste des portiques anti-fraude à Paris et Marseille

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Un portique anti-fraude est en phase d'expérimentation à Paris et Marseille
Un portique anti-fraude est en phase d'expérimentation à Paris et Marseille

La SNCF teste actuellement de nouveaux portiques de contrôle des billets dans les gares de Montparnasse à Paris et de St-Charles à Marseille. Cette opération lancée sur la première moitié de janvier 2016 devrait se poursuivre pendant trois mois. Objectif : faciliter la lutte contre les fraudes.

La compagnie ferroviaire ne cache pas son ambition de récupérer les 300 millions d'euros (estimation) qu’elle perd chaque année en France à cause des fraudeurs, que ce soit sur le TGV ou le TER.

Depuis l’année dernière, la SNCF prépare une batterie de mesures anti-fraude censée empêcher les personnes ne possédant pas de titre de transport d’emprunter le train. L’une d’entre elles prévoyait déjà la mise en place de portiques contrôlant l'accès aux quais de gares comme avec le métro.

Une phase de test définie sur plusieurs critères

Plusieurs critères doivent être pris en compte pour cette période test, notamment la vitesse de passage aux portiques ainsi que la réaction des usagers face aux barrières automatiques.

Ce qui va changer dans les gares

Le personnel de la SNCF s’inquiétait du fait que ces nouvelles mesures pourraient supprimer le travail de nombreux contrôleurs. Mais la compagnie a rapidement réagi en expliquant qu’à ce stade, "aucun emploi ne sera menacé." Les chefs de bord ont toujours un rôle important à jouer dans la stratégie de la société ferroviaire.

D’autres se préoccupaient également du sort des passagers devant normalement être accompagnés sur les quais. La SNCF a confirmé que des exceptions seront accordées si un employé constate par exemple que le passager est trop chargé ou très âgé.

Au final, ce sont près de 15 gares TGV en France qui devraient être équipées de ces portiques.

 

Sources : franceinter, france24