Une supercar en kit pour la première fois imprimée en 3D !

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Aperçu de la supercar Blade conçue par Divergent Microfactories - copyright Divergent Microfactories
Aperçu de la supercar Blade conçue par Divergent Microfactories - copyright Divergent Microfactories

La société Divergent Microfactories vient de dévoiler une supercar entièrement conçue via impression 3D. Résultat : une prouesse en aluminium et fibre de carbone de 635 kg équipée d’un moteur à quatre cylindres de 700 chevaux…

Certes, les voitures imprimées en 3D sont ces derniers temps devenus monnaie courante dans le monde des nouvelles technologies. Reste que la Blade conçue par Divergent Microfactories est la première à disposer d’une motorisation aussi puissante. Le prototype en question donne le sentiment d’avoir été imprimé d’un seul bloc, même si chacune des pièces l’ont été en réalité une par une.

Pour arriver à ses fins, la société s’est servie de ce qu’elle nomme des "nœuds" : il s’agit de pièces s’emboîtant de manière à créer une matrice spécifique, sur laquelle s’agrègent des pièces plus volumineuses. Concrètement, les nœuds en question sont imprimés avec de l’aluminium et connectés les uns aux autres via des tubes de carbone. En découle une armature très solide pouvant être transformée à loisir avec de nouveaux éléments imprimés.

 

Un bolide dont la construction divise par trois l’impact environnemental

Avec ses 635 kg, la Blade comporte un moteur essence/biogaz CNG capable de passer de 0 à 100 km/h en 2 secondes. Répondant à la norme supercar, celle-ci est dépourvue de tout ce qui est inutile à son fonctionnement et à son optimisation, pour un meilleur rapport poids-puissance.

Pour Divergent Microfactories, l’idée n’est pas uniquement de montrer sa capacité à créer un bolide via impression 3D. Non, le principe est aussi de prouver l’intérêt de ce type de technologie côté économie d’énergie. Il faut en effet savoir qu’en matière d’impact environnemental, la construction d’une voiture est souvent catastrophique. Or, le fait de tout imprimer en 3D et de proposer un assemblage manuel correspondrait selon l’entreprise à une conséquence environnementale divisée par trois.

Reste qu’il n’est en aucun cas question pour l’heure d’une commercialisation, Divergent Microfactories attendant encore des financements pour se lancer. Il n’empêche : la démarche de la société est intéressante.

 

Sources : journaldugeek, clubic